Citations du livre :
CREON :
« Il est mort, et le dieu aujourd’hui nous enjoint nettement de le venger
et de frapper ses assassins. »
Créon annonce que les assassins de Laïos vont
être punis lorsqu’ils seront attrapés. Sauf que tout le monde et même Œdipe est
dans l’ignorance de la réelle identité de l’assassin. Œdipe lui aussi, alors
qu’il n’a pas conscience que son destin le mène par le bout du nez cherche une
réponse qui le mènera à sa perte.
CREON :
« Tous sont morts, tous sauf un, qui a fui, effrayé, et qui n’a pu conter
de ce qu’il avait vu qu’une chose, une seule… »
Il annonce
qu’il y un témoin. Il représentera un personnage clé au dénouement des
prédictions de l’Oracle sur Œdipe.
ŒDIPE :
« Quel que soit l’assassin, il peut vouloir un jour me frapper d’un coup
tout pareil. »
Oedipe ignore
toujours qui peut être l’assassin. Il cour donc derrière la vérité sans savoir
qu’elle va lui nuire.
TIRESIAS :
«Vraiment ? Eh bien, je te somme, mo, de t’en tenir à l’ordre que tu as
proclamé toi-même, et donc de ne plus parler de ce jour à qui que ce soit, ni à
moi, ni à ces gens ; car, sache-le, c’est toi, c’est toi, le criminel qui
souille ce pays ! »
Tirésias accuse
Œdipe d’être l’assassin. Ce qui révèle que la malédiction est donc vraie.
TIRESIAS :
« Bientôt, comme un double fouet, la malédiction d’un père et d’une mère,
qui approche terrible, va te chasser d’ici. Tu vois le jour : tune verras
bientôt plus que la nuit.
Il prédit qu’Œdipe
finira mal.
JOCASTE : « Le
sort qu’il avait à attendre était de périr sous le bras d’un fils qui naîtrait
de lui et de moi. »
Jocaste
annonce à Œdipe qu’une malédiction lui a été prédite il y a longtemps avant la
naissance de son enfant.
ŒDIPE :
« J’entrerais au lit de ma mère, je ferrais voir au monde une race
monstrueuse, je serais l’assassin du père dont j’étais né ! Si bien qu’après
l’avoir entendu, à jamais, sans plus de façons, je laisse là Corinthe et son
territoire, je m’enfuis vers des lieux où je ne pusse voir se réaliser les
ignominies que me prédisait l’effroyable oracle. »
Oedipe prend
conscience de l’entière vérité t que la malédiction s’est accomplie.
ŒDIPE :
« Jette-moi de ce pays, et au plus tôt, dans des lieux où personne ne m’adresse
plus la parole. »
Il réalise
la sentence qu’il avait jeté pour la découverte des assassins. Il se condamne à
l’exil.
Citations des critiques :
« Le
récit s’ouvre donc par la naissance, aux environs de 1930, d’un enfant dont les
parents sont des petits bourgeois de province. » Jean de BARONCELLI, Le
Monde, 15 octobre 1968
« Dans le
western mythologique imaginé par Pasolini, Œdipe attaque la diligence de Laïos,
libère Thèbes du monstre qui la rançonnait, est élu shérif, recherche
fébrilement l’assassin du roi, jusqu’au jour où il découvre qu’il est lui-même
le coupable. » Pierre BILLARD, L’Express, lundi 14 octobre 1968
« Toutes
les civilisations, toutes les époques, toutes les nations, viennent contribuer
à ce rite exemplaire de l’honneur, à ce musée vivant de la cruauté. C’est le
grand bal masqué des inquiétudes existentielles, où l’homme a rendez-vous avec
ses mythes. » Pierre BILLARD, L’Express, lundi 14 octobre 1968
« L’innocence
de l’homme, coupable et condamné dans le secret des dieux, tel est le ressort de ce que Cocteau appelait la Machine Infernale. » Jean-Louis
BORY, Le Nouvel Observateur
« …le
mythe d’Œdipe est un miroir universel qui ne livre son secret qu’à celui-là qui
le traverse ou tente de le traverser au risque de se perdre… » Michel CAPDENAC,
Les Lettres Françaises, 23 octobre 1968
« Dans
la maison bourgeoise d’une petite ville italienne de province, un enfant vient
de naître, comblant sa mère de joie. » Henry CHAPIER, Combat, 10 octobre 1968
« L’enfant
qu’on a vu naître est devenu un barde qui joue un air russe devant une usine,
et qui a perdu comme Œdipe -sa vu, parce que la vraie clarté ne peut désormais
lui apparaître que dans le noir. » Henry CHAPIER, Combat, 10 octobre 1968
« A
travers le destin d’Œdipe condamné par les dieux à tuer son père et à devenir l’amant
de sa mère, il a voulu montrer l’homme aux prises avec les tabous de la
société. » Robert CHAZAL, France Soir, 10 octobre 1968
Nova Samb
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