Ce tableau met en scène trois hommes
jouant aux cartes. On remarque que l’un des trois est particulièrement
concentré sur son jeu, tandis que les deux autres sont des complices et trichent.
Plusieurs thèmes du tableau sont
en communs avec ceux du livre, comme par exemple : les relations, l’argent
et l’enjeu des classes sociales.
Les relations : Ce thème est lié aux deux personnages de droite. L’homme le plus âgé donne le numéro de la carte du joueur de gauche en faisant signe de la main à celui de droite. On peut donc prétendre qu’ils sont deux tricheurs mais pas seulement. Ils sont également complices puisqu’ils jouent contre le jeune homme de gauche. Il y a donc bel et bien un lien qui les unit. Est-ce simplement un accord pour récolter la somme qui est mise en gage ?
Les relations : Ce thème est lié aux deux personnages de droite. L’homme le plus âgé donne le numéro de la carte du joueur de gauche en faisant signe de la main à celui de droite. On peut donc prétendre qu’ils sont deux tricheurs mais pas seulement. Ils sont également complices puisqu’ils jouent contre le jeune homme de gauche. Il y a donc bel et bien un lien qui les unit. Est-ce simplement un accord pour récolter la somme qui est mise en gage ?
En tous les cas, ces deux
personnages me rappellent la complicité qui régnait entre Edouard et Olivier
Molinier, dans Les faux-monnayeurs ; une complicité des plus intimes qui
dévoile un amour caché pour son oncle...
L’argent : En effet, comme nous l’avons souligné précédemment, l’argent est également un thème qui apparaît dans ces deux pièces d’art. Rien qu’au titre du roman d’André Gide, nous devinons qu’il y a affaire d’argent dans son histoire ; de la fausse-monnaie, tout comme nous pouvons le voir sur le tableau de Caravage : un faux jeu pariant de « l’argent sale ». Au coin du bas, à gauche du tableau, est disposé sur une sorte de plateau une pile de pièces, et quelques autres déposées par-ci par-là. Nous supposons alors que ce qui est mis en gage dans le jeu est une affaire de gain financier ; voilà pourquoi les deux complices se sont montés contre le jeune hommes : pour lui dérober son argent. Dans Les faux-monnayeurs, et tout au long, l’histoire s’entoure d’intérêts et d’alliances (économiques) que chacun porte envers les autres pour obtenir un profit personnel.
L’argent : En effet, comme nous l’avons souligné précédemment, l’argent est également un thème qui apparaît dans ces deux pièces d’art. Rien qu’au titre du roman d’André Gide, nous devinons qu’il y a affaire d’argent dans son histoire ; de la fausse-monnaie, tout comme nous pouvons le voir sur le tableau de Caravage : un faux jeu pariant de « l’argent sale ». Au coin du bas, à gauche du tableau, est disposé sur une sorte de plateau une pile de pièces, et quelques autres déposées par-ci par-là. Nous supposons alors que ce qui est mis en gage dans le jeu est une affaire de gain financier ; voilà pourquoi les deux complices se sont montés contre le jeune hommes : pour lui dérober son argent. Dans Les faux-monnayeurs, et tout au long, l’histoire s’entoure d’intérêts et d’alliances (économiques) que chacun porte envers les autres pour obtenir un profit personnel.
L’enjeu des classes sociales
et reconnaissance : Ce dernier thème désigne, pour finir, un aspect
essentiel des deux œuvres. Dans le tableau de Caravage, nous remarquons que les
trois personnages appartiennent à des groupes de classe sociales différentes.
En analysant les habits de ces trois hommes, nous pouvons en déduire que le
plus jeune à gauche fait partie de la noblesse, tandis que les deux autres
(grâce aux gants troués du plus âgé) font partie d’une classe sociale de
misère. On pourrait alors donner une explication à leur tricherie : ces
deux hommes ont à projet, par leur tricherie, de gagner de l’argent pour
pouvoir s’en sortir dans la vie ou mieux vivre. N’est-ce pas le même dessein
que s’imposent également les personnages des faux-monnayeurs ? En
effet, l’on pourrait dire que ces-derniers cachent tous un combat que chacun d’entre
eux peine à vaincre… A titre d’exemple, Olivier Molinier subit au cours de l’histoire
une métamorphose qui le mènera à devenir mauvais et brutal. Ce changement lié à
l’influence du comte de Passavant, écrivain débauché, sur le jeune homme, a
pour origine son amour caché pour son oncle Édouard.
Lauren. C