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jeudi 17 novembre 2016

"Une parole de vérité pèse plus que le monde entier"

La vie d'Œdipe toute entière est jalonnée par la parole sacrée de trois oracles: celle que recueillent Laios et Jocaste à la naissance d'Œdipe, celle qu'il entend lui même quand il atteint l'age adulte et celle que Créon rapporte au moment de la peste et qui le condamne.



Les mots ont toujours eu un poids particulier. De manière générale, ce mythe est placé sous le signe de la parole, sacrée ou non. Dans la pièce, Sophocle fait débuter l'histoire au moment de la peste et raconte donc l'histoire à travers les dialogues, par le procédé du retour en arrière, il fait de la parole des personnages un élément dramatique essentiel. A l'inverse l'oeuvre cinématographique de Pasolini est beaucoup plus porté du coté du regard et de l'image: Cinéma de poésie.

La parole permet donc d'abord aux personnages dont le destin bascule d'échanger et d'exprimer leurs sentiments de différentes manières. Très souvent, c'est d'ailleurs la parole d'un personnage qui fait avancer l'action toute entière: Ce qui fait de la parole une fonction proprement dramatique. Or si les mots possèdent un grand pouvoir, ils ne sont pas sans danger; Sophocle et Pasolini jouent aussi sur cette ambiguïté en montrant à quel point le destin des hommes peut-être suspendu à quelques mots.



Dans cette tragédie où les personnages ont des destins étroitement liés, les dialogues sont structurés avant tout par le questionnement d'Œdipe. En effet l'une des principales fonctions de la parole est le questionnement car depuis ses premiers doutes jusqu'au dénouement, Œdipe est en perpétuelle quête de son identité. Une enquête qui le conduit à interroger presque tous les autres personnages afin de tenter de rassembler des indices.

Chez Pasolini on a affaire à des fonctions un peu plus différentes que chez Sophocle issues en particulier du cinéma de poésie. En premier lieu l'écrit représenté sous formes d'intertitres qui représente la parole d'un personnage apportant ainsi à la tragédie un caractère solennelle. Puis la gestuelle qui est elle aussi une sorte de parole propre au film même si elle reste difficile à déceler



Ainsi les formes et fonctions de la parole différent de la pièce à l'oeuvre cinématographique. Chacune des formes de la parole possèdent une fonction propre à elle que le dramaturge et le réalisateur ont su mettre à profit dans leurs œuvres.



Ruddy LIMA EVORA



samedi 5 novembre 2016

Fonctions de la parole chez PPP



Etant substituée par le regard notamment, le caractère oral de la parole semble être un moyen délaissé de communication dans le film Oedipe Roi de PPP, ce dernier, allant jusqu’à parfois la remplacer par des intertitres. Le caractère exclusif que le cinéaste attribue à la parole suit son idée de faire du “cinéma de poésie” en accordant plus d’importance à l’image qu’à la parole. Pourtant, Pasolini fait le choix d’apporter à cette dernière des fonctions déterminantes dans l’oeuvre. Dans les lignes qui suivent, nous exposerons ces différentes fonctions qui donnent une importance capitale à la parole.
Dès un premier visionnage, on peut constater que le film est une oeuvre presque muette qu’aucun dialogue superflu ne semble encombrer. Or, ce caractère exclusif ne fait que ressortir l’importance de la parole dans l’oeuvre. En effet, chaque mot est important et c’est ce qui permet à Pasolini de relever la parole en la rendant rare. Il décide de lui donner une véritable fonction tragique  en ne plaçant des dialogues ou des paroles que dans des moment fatidiques de l’intrigue
Chaque parole, aussi courte qu’elle soit, à son importance. Quand, par exemple, Oedipe se fait appeler enfant de la fortune cela le touche et il s’interroge, le rêve qu’il fait plus tard alimente ses doutes et de là part presque toute l’intrigue initiale.
La parole vient jouer un rôle déterminant dans le cadre des confrontations, le ton monte et, couplé au regard, il ajoute de l’intensité à la scène. C’est ce qui fait la beauté de l’oeuvre, tout est poétique et chaque dialogue nécessite une véritable mise en scène tragique. Tirésias prétend être la voix de la vérité lors de sa confrontation intense avec Oedipe. Dans cette scène particulière, Pasolini choisit même de reprendre fidèlement le dialogue de l’oeuvre de Sophocle .
La parole permet aussi la condamnation, Oedipe est condamné par son père à travers un intertitre et plus tard, comme Layal l’a si bien dit, il se condamne lui-même et ne mesure pas la portée de sa parole. Les sentences et condamnations prononcés contrastent avec le côté muet du film. L’effet recherché est l’accentuation de la violence et la dureté des paroles. Le silence des personnages tranches également avec les images du film toujours dans ce désir de mettre en valeur certains éléments.
La parole a aussi un caractère révélateur, La destinée d’Oedipe est révélée par l’Oracle , il l’interroge il veut que l’Oracle parle, il veut l’entendre contrairement au Sphinx à qu’il ne veut ni entendre ni écouter et à qui il ne veut pas répondre: il ne veut plus de révélations. Pourtant, plus tard, il aura absolument besoin de révélations, de témoignages. Il ira donc jusqu’à forcer le berger à parler. N’oublions pas que ce sont principalement des témoignages (celui, du Corinthien et de Jocaste) qui permettent à Oedipe de savoir qui il est. Or , c’est justement la découverte de son identité qui a fait tout son malheur.
Le fait que nous ne nous concentrions  pas sur le parole permet de nous montrer autre chose, un cinéma différent,plus poétique. Le caractère muet de l’oeuvre ne fait que contraster avec la violence et l’intrigue complexe. Il nous permet de ne pas nous ne pas nous concentrer sur l’individualité de chaque personnage mais de nous focaliser sur  l’intrigue, le destin d’Oedipe.

jeudi 20 octobre 2016

                                                Fonctions de la parole


     La parole dans  l'œuvre cinématographique est avant tout dramatique car elle condamne les personnages qui parlent sans prendre la mesure de la situation tragique dans laquelle ils sont emmurés. Ainsi quand Oedipe, par exemple, promet de punir le coupable du meurtre de Laïos : " je changerai à la fois cette terre et le Dieu" , il ne se rend pas compte qu'il se condamne lui-même. Toutefois l'absence de parole est tout aussi dramatique car le silence permet aux crimes de se perpétuiter. En be révélant pas l'identité du criminel, le témoin de la scène de crime, l'esclave de Laïos, n'empêche pas Oedipe d'accomplir son destin tragique.

Layal

mercredi 19 octobre 2016

La parole, pas seulement par la bouche. 

Chez Pasolini, la parole n'est pas quelque chose d'omniprésent, ce qui peut paraître surprenant pour un film. On retrouve de nombreuses façons de transmettre un dialogue, sans pour autant utiliser sa voie.
Chez Pasolini, une image vaut mille mots.
Nous retrouvons un regard perçant chez les personnages qui se voit être plein de signification. A travers nous pouvons y percevoir un drame imminent. Comme lors de la tété, lorsque un gros plan est fait sur le visage ou précisément sur le regard de Jocaste et que l'on passe de l'amour et l'affection maternel à un regard remplis de malheur et de tristesse qui ne présume que de mauvaise chose pour la suite.
La gestuelle et l'attitude ont aussi une place importe comme forme de dialogue. Par exemple, les nombreux rires de Jocaste, les cris de Œdipe ou la manière que ce couple incestueux a de se toucher (lorsque Jocaste et Œdipe étaient dans le jardin, et à la fin nous retrouvons cette même image des deux personnages rappelant le commencement des chose a leur dénouement ).
Dans l'œuvre cinématographique de Pasolini, la parole est plus présente dans les personnages que dans les dialogues échangés.
 
Œdipe roi est un film à la limite du muet, car nous remarquons au début que des "cartons" sont utilisés à la place d'un dialogue. C'est une caractéristique utiliser par Pasolini, qui peut relier le début de son film au cinéma muet.
La parole n'est pas juste un outil nécessaire a notre compréhension du film. Pasolini veut nous plonger directement dans le mythe d'Œdipe et dans son destin tragique irréversible.
Il utilise donc la parole que lorsque les choses sont nécessaires d'être dites. Par exemple, le point commun entre les dialogues est : l'élucidation de la malédiction est l'accomplissement du destin.
Premièrement la parole de l'Oracle est l'une des plus importante, car il va par la prédiction qu'il fait, nous plonger directement dans l'enfer qui va suivre. D'autres personnages interviennent avec la parole et tous poussent Œdipe dans le même direction. Celle d'accomplir son destin tragique.
Et enfin, l'ultime révélation du berger mettra fin à la tragédie, car maintenant, Œdipe sais tout.

Pasolini utilise la parole de difference façon, par les gestes qu'ils soient violent, sensuel ou doux, mais encore par les rires celui des femmes ou aussi de la pythie. Les cris que poussent souvent œdipe en sont une aussi, lorsque il se bat avec les soldats ou bîen quand il retrouve jociste pendue. On peu donc dire que la parole à ici une fonction symbolique alimenté par des paroles de destin émit pzr les oracles. Bîen que les dialogues sont peu présent dans le film par une volonté de Pazolini, il a parallèlement mis des fonds sonores, de la musique. Cette musique alimente les scènes et leurs importance, losqu'il y a confrontation entre pere et fils une musique militaire se fzire entendre, comme pour annoncer le début d'un combat.
Tres souvent Pazolini fait en sorte que le paysage soit filmé à la place du personnage lorsqu'il parle, créant ainsi un sorte de décalage pour que ce qui soit vu soit en harmonie avec ce qui est dit et que le spectateur en apprenne de visuel autant que d'écoute.
Pasolini utilise la parole de difference façon, par les gestes qu'ils soient violent, sensuel ou doux, mais encore par les rires celui des femmes ou aussi de la pythie. Les cris que poussent souvent œdipe en sont une aussi, lorsque il se bat avec les soldats ou bîen quand il retrouve jociste pendue. On peu donc dire que la parole à ici une fonction symbolique alimenté par des paroles de destin émit pzr les oracles. Bîen que les dialogues sont peu présent dans le film par une volonté de Pazolini, il a parallèlement mis des fonds sonores, de la musique. Cette musique alimente les scènes et leurs importance, losqu'il y a confrontation entre pere et fils une musique militaire se fzire entendre, comme pour annoncer le début d'un combat.
Tres souvent Pazolini fait en sorte que le paysage soit filmé à la place du personnage lorsqu'il parle, créant ainsi un sorte de décalage pour que ce qui soit vu soit en harmonie avec ce qui est dit et que le spectateur en apprenne de visuel autant que d'écoute.

La parole un outil pour Pasolini ?

La parole n'est pas un point central dans le film Oedipe Roi de Pasolini.
En effet, rares sont les moments où l'on entend les personnages parler.

 La posture, le regard, la gestuelle est mis plus en valeur, afin d'attirer l'attention du spectateur. La caméra a donc un rôle essentiel dans le film.

Nous avons vraiment une grande différence entre la pièce de théâtre Oedipe Roi de Sophocle, qui est constituée que de dialogues et la interprétation de Pasolini. Le spectateur se serait peut être plus imaginer un film avec des dialogues rythmés, avec un travail sur la voix et l'intonation du texte qui nous est étranger dans la pièce, seul le texte réside chez Sophocle.

L'image et les gestes des personnages sont donc une forme de parole pour aider la personne extérieure au texte de comprendre l'intrigue. Néanmoins, on ne peut exclure la présence d'échanges ou de monologues qui voit le jour à minces reprises. Effectivement cette parole intervient de façon efficace, cette dernière a pour but d'interroger, puisque Oedipe est en quête de son identité.
Par exemple on aperçoit un échange (juste avant l'épilogue) entre le serviteur du roi Laios et Oedipe qui est primordial et qui va susciter la mort de Jocaste et l'aveuglement du personnage principal.

Donc la parole intervient peu dans le film ( présente majoritairement dans la deuxième partie du film) mais est indispensable à la compréhension de l'intrigue. Cette dernière est souvent présente lors de conflits, lors de face à face, dans lequel Oedipe cherche des réponses à son enquête.
Mais elle est remplacée par différents moyens au sein du film de Pasolini, notamment par le regard, le corps, ou encore les cris ( rires des femmes par exemple au début du film ), et enfin par la musique ( musique militaire lors de la confrontation entre le père et le fils, quatuor de Mozart lors de la fusion avec la mère, puis la flute qui est jouée à plusieurs reprises et qui apparait à différents moments afin de marquer la tragédie et le destin d'Oedipe).

mardi 18 octobre 2016


Le silence vaut il plus que des mots




Comme l'a dit Ornella le cinéma de poésie ne privilégie pas la parole, c'est pour cela que l'on ne retrouve pas beaucoup de dialogue.Cependant on distingue différents types de parole, les rires des femme qui jouent, les cris de Oedipe , les chants etc.. la parole a donc une place importante , la fonction de la parole chez pasolini est de révélatrice.Lorsque Oedipe consulte la Pythie elle va lui révéler sa destiner ou bien la scène de la chambre où Oedipe révèle à jocaste l'inceste.La parole vient donc éclairer les zones d'ombres, elle met en lumière la vérité, les personnages ne peuvent plus se cacher derrière le silence..mais la parole permet aussi de décrire les sentiments.C'est à travers les cris que Oedipe montre sa rage, lorsqu'il rencontre Laios et combat les gardes mais aussi à travers les cris qu'il exprime sa douleur lorsqu'il se crève les yeux.
Nous avons l'impression que le silence prend l' l'ascendant sur la palore dans le flim,
or si il n'y avait aucun dialogue , mots le film garderai- t-il le même sens ?


Jeanne lamoulie


















La principale forme de parole dans le film de Pasolini est celle venant des oracles. La Pythie, l’oracle du temple d’Apollon lui prédit son avenir. Elle lui annonce qu’il va commettre des crimes et coucher avec sa mère. Le message est avoué très subjectivement par des rires. Dès cette scène on nous annonce déjà ce qu’il va se passer par la suite.  A la fin du film, le héros rencontre Tirésias, un prophète aveugle et joueur de flûte et confirme et avoue les prédictions de l’oracle. Des personnages secondaires jouent aussi le rôle de messagers. Au tout début du film, alors qu’Œdipe n’est qu’un enfant, son père biologique lui fait transmettre par le regard, sa haine et lui dit « … d’ailleurs tu me voles déjà la femme que j’aime ». Il lui prédit donc l’avenir.  Mais également Lorsqu’Œdipe arrive à Thèbes, il fait la rencontre d’un jeune homme qui lui dit clairement « je suis ton messager ». On apprend à la fin du film qu’il s’appelle Angelo et est le guide d’Œdipe. Entre autre, la parole a ici un un rôle primordial, c’est celle qui porte la vérité.

lundi 17 octobre 2016

Le film Œdipe roi de Pasolini n'utilise que très peu la parole à la différence d'une pièce de théâtre.
En effet le réalisateur se sert du 7 ièm art afin de montrer un film plus visuel que parlant. Mais ce film n'est pas muet pour autant. On entend à travers le film des voix, comme des rires ou des pleurs comme le passage ou Œdipe bébé est dans un champs et les femmes rigolent ou encore lorsque Œdipe se retrouve seul chez lui et pleure. Ensuite lors de la confrontation avec son père, toujours dans la période moderne Laios parle à son fils par l'intermédiaire de regards mais aussi d'inter titres.
( ce qui rappelle la construction des films muets ). Lorsque l'on passe à la période antique, la parole devient plus fréquentes par exemples lorsque le père adoptif d’œdipe le ramène à Corinthe il crie de bonheurs et clame la venue de son fils. Mais il faudra attendre les 3/4 du film pour entendre des paroles extraites de la pièce de Sophocle. Elles même prononcées par Pasolini dans le rôle du prêtre. On peut aussi considérer la musique, elle omniprésente, comme forme de parole.
Pour moi Pasolini à voulu utilisé les codes d'un film muet pour stimuler nos sens visuels mais aussi pour sacraliser la parole et la faire apparaître dans des moments vraiment importants de l'histoire.
Car quand les tabous, et donc la parole, se délient, on arrive à la fin de la tragédie et la conclusion de l'histoire.

Emma Castex

Parole, symbole de révélation




La parole est sans aucun doute ce qui nous rapproche le plus d’un individu. Elle nous permet de nous exprimer, et de partager nos pensées les plus profondes avec le monde extérieur. Elle peut prendre différentes, fonctions. Nous pouvons parler avec le cœur, parler avec les yeux, ou encore parler avec le corps. Dans l’œuvre de Pasolini,à la difference de l’œuvre de Sophocle, elle est très peu présente. En  effet, chez Pier Paolo Pasolini, la parole ce fait très rare, mais demeure tout de même essentielle à la tragédie. Elle donne un sens et à un rôle de fil conducteur pour la compréhension du mythe. Mais pas seulement. Nous pouvons nous demander quelle autre fonction détient la parole chez l'Œdipe Roi de Pasolini. Dans un premier temps,  nous verrons la fonction du discours indirecte et en un second temps la fonction du discours directe à travers l'oeuvre filmique.

« Ce sont les actes et non uniquement la parole qui permettent de savoir ce que l’on vaut et ce que l’on est réellement »
Ces propos, illustres à merveille le travail de Pier Paolo Pasolini. On voit, à travers son œuvre, qu’il donne beaucoup plus d’importance aux actes, qu’aux paroles. En d’autre mots, le mythe parle à travers le corps et les gestes. C’est, notamment pour cela que ses œuvres son souvent surnommées « cinéma de poésie ». Cette notion, a pour but de faire parler le moins possible, tout en donnant du sens a l’œuvre. La partie qui souligne le mieux, le « cinéma de poésie » est la scène entre le père et le bébé. Pendant cette scène, on voit des cartons sur lequel son écrit des citations. La plus célèbre reste « Tu es né pour me prendre ma place dans ce monde, me rejeter dans le néant, me voler ce qui m'appartient" puis "C'est elle que tu me voleras en premier, elle, la femme que j'aime... D'ailleurs tu me voles déjà son amour". A ce moment, nous voyons le regard échangé entre le bébé et son père. Aucune parole n’est échangée, mais nous, en tant que spectateur comprenons (Or mit les cartons) la confrontation entre les deux personnages. Toujours dans cette lancée, on observe que l’histoire du début est beaucoup plus racontée avec les geste, les regards, et le sons. La seule parole dite est “Il dort” par la mèr, designant le bébé dans la chambre nuptial. Nous pouvons nous appuyer sur un second exemple.  Lorsque le bébé est sur la balcon, et que de l’autre cotés il y’a ses parents dansant. Nous entendons le bébé pleurer. Bien évidemment, nous comprenons directement. Car,de nature, un bébé ne s’exprime que par des gestes,des pleurs, des rires...
 Nous pouvons même considéré ce passage comme symbolique de la notion de cinéma poétique.  Ainsi il veut sa mère. De cette façons, Pasolini nous transmet son art. Mais la parole reste présente dans la deuxième partie du film.

Il est vrai que même si Pasolini ne donne  pas l'opportunités à ces personnages de beaucoup s'exprimer, il donne a leurs paroles une importance crucial. Cela débute après l’abandon du bébé dans le désert. Nous entendons (après Jocaste) les premières paroles. Tout au long de cette deuxième partie, la parole est essentiellement donné au protagoniste Oedipe. Chaque parole est significative. En effet  nous observons, que la parole directe à un rôle de fil conducteur. Elle est (la parole) la prédictions des évènements clés du mythe. Par exemple, avec le corinthien qui traite Œdipe d’enfant non voulu. Même si cela peut paraître insignifiant, ça demeure  un indice pour le développement du mythe. Car rappelons le, Œdipe est abandonné par un disciple de Laïos dans le désert, car les oracles lui avaient prédis (à Laïos) que cet enfant n’était que malheur. Ou encore, appuyons nous sur la scène ou Œdipe est avec Jocaste lors de la scène d’amour. Apres avoir découvert l’inceste. Il crie a Jocaste une rafale de mots. Les un aussi significatifs que les autres.  C’est a ce moment que Œdipe lui crie « Quel garçon n’a jamais rêvé de coucher avec sa mère ? ». Cela est un tournant essentiel.
De plus on voit qu’il fait parler Jocaste (personnage principale) a peu prés trois fois. Elle est sans hésiter, un personnage clé du mythe de Sophocle. Et pourtant elle est réduite à un silence partielle. Les seuls fois ou elle parle, elle énonce de façons inconsciente une étape de  la tragédie.

N’est ce donc pas ainsi, une ruse de Pasolini, pour montrer que les paroles les plus rares sont les plus importante?


En sommes, la parole à un statut assez compliqué dans la représentations de Pasolini. Nous pouvons assumer que par choix, Pasolini a voulu rendre la parole symbolique, a fin de transmettre au spectateur des sensations beaucoup plus intenses et profonde. Elle suscite en nous plusieurs sentiments, par exemple de l’angoisse, ou de la peine.


dimanche 2 octobre 2016

Synthèse des réponses sur la fonction de la parole dans le film de Pasolini

Fonctions de la parole chez Pasolini :

-    Fatou  Cinéma de poésie : intertitres, abandon de la voix traditionnelle « off »  permet de se concentrer sur regards et gestuelle des personnages  théâtre.

-    Coumba  Fonction symbolique  différents types de parole : 1- parole à travers des inserts (regard meurtrier du père), 2- gestes qui sont une forme de parole (geste d’Œdipe se mordant la main = geste à la fois violent et sensuel  préfiguration de l’envie et du désir), 3- parole du destin : pythie qui annonce son destin à Œdipe, parole de la Sphinge (représentation de l’inconscient), le devin Tiresias (parole et mouvement des lèvres qui ne sont pas en synchronisation). + Pasolini interprète le rôle du grand prêtre  réplique qui introduit texte de Sophocle, début tragédie.  parole surtout présente dans les moments de tension.

-    Ornella  le rire des femmes au début du film = forme de parole = joie avant malheur / rire moqueur de la Pythie = angoisse, préfiguration du malheur + Les cris  moment où Œdipe retrouve corps inerte de Jocaste, moment où il se crève les yeux, cris lors du combat contre Laïos et ses soldats. Peu de dialogues mais importants  révélation de Jocaste que tous les enfants rêvent de coucher avec leur mère  prise de conscience de l’inceste.
-    Nolwen : parole confuse dans le paysage sonore, très souvent dissociée de l’image (ne semble pas correspondre à ce que disent les personnages)  « refus du naturel » chez Pasolini  La parole se met au service des deux mondes en participant à créer une ambiance voulue par le réalisateur, en transmettant des informations aidant à la compréhension du film, en donnant aux spectateurs le privilège de pénétrer dans les pensées cachées des personnages mais aussi en reprenant l’hypotexte.

-    Léa : Intertitres = pensées  (voire les exemples cités)


-    Magali : hypotexte – citations du texte de Sophocle, même s’il existe des distorsions – ex : le dialogue entre Créon et Œdipe qui est raccourci dans la pièce.

-    Maëlys : <<La parole remet la pensée en sensation>>, déclara Rivarol. – La parole d’installe davantage dans la partie centrale du film  échanges et dialogues.
+ volonté esthétique de Pasolini : déconnecter la parole du corps  effet de décalage entendu entre son entendu et mouvement de la parole  exemple : la scène de confrontation entre Tiresias et Œdipe, lorsque le devin l'accuse ce décalage permet de crée une parole de vérité en soi et pour soi, une sorte de parole absolue qui finalement n'est que le fruit de la colère des dieux. 
+ importance de la musique : musique militaire lors de la confrontation entre père et fils, quatuor en ut majeur de Mozart lors de la fusion avec la mère.

vendredi 30 septembre 2016

Chez Pasolini la fonction de la parole n'est pas très présente . Il s'agit plus d'une représentation totalement visuel que auditive . En effet des le début du film on semble être dans un film muet ce que Pasolini appelle le "cinema de poésie" avec l'aide des cartons , on entend pas les personnages , le spectateur observe que les regards échangés entre les personnages, tout d'abord entre le père et le fils qui sont remplis de haine et de jalousie , et ce sont les cartons qui nous permettent que comprendre les accusations du père a Oedipe , et ensuite les regards échangés entre la mère et le Oedipe qui sont des regards d'amour et de tendresse , qui sont icic pas accompagnés de carton , ce qui donne au spectateur le droit d'imaginer les pensées des personnages .
Ce qui nous détache du film muet est lorsque les femmes rigolent et s'en vont jouer.
Au fur et a mesure du film néanmoins la parole devient présente, mais elle est le complément des regards. Pasolini supprime beaucoup de dialogue de Sophocle entre les personnages et valorise plus les regards avec les gros plan .
Donc dans le film de Pasolini même la parole est présente, elle est minimisé , et est comme en arrière plan. C'est a dire que sans la parole dans ce film, il aurait toujours autant d'intensité grace aux regards que Pasolini a favorisé.

jeudi 29 septembre 2016

 
             En ce qui concerne la parole dans le film de Pasolini, je la considère comme progressive.
Tout d’abord au début du film il n’y a quasiment aucune parole, que de la musique. Ensuite à la rencontre du père et de l’enfant on y remarque quelques échanges entre les femmes en arrière plan mais un autre type de parole se présente au public, les cartons, ces écritures qui par supposition peuvent être les pensées du personnage en question ou encore dans ce cas, le père s’adressant à son enfant.
Puis, c’est vers le changement complet de monde, passant des paysages de l’Italie de Pasolini aux paysages du Maroc que cela change. Il y a notamment beaucoup plus d’échanges de paroles entre les personnages et moins de cartons. Mais nous pouvons noter aussi que les paroles ou échanges ne sont pas les seuls éléments a varier, mais également la musique de fond ; suite au changement de paysage, nous entrons dans le mythe antique et se font entendre plutôt des chants africains et roumains qui sont parfois peu supportables et mettent le spectateur mal a l’aise lui rappelant que ce n’est pas une simple histoire comme les autres mais bien une tragédie et plus précisément e mythe de Œdipe.
Pour conclure, ce film est un film cyclique également dans le sens de la parole selon moi, c’est à dire qu’il commence avec peu de paroles et ce termine dans les mêmes conditions de retours en Italie moderne, le peu de parole qui deviens le son de la flute d’Œdipe.

dimanche 25 septembre 2016

Dans son film, Pasolini n'offres pas une grande place à la parole. Le film prend d'abord l'apparence d'un film muet. Etant donné que ce cinema se qualifie de "cinema de poésie", nous observons certaines pensées exprimées dans des cartons.
Les paroles entre les personnages se font à partir de leur regards. Dans l'épilogue par exemple, les pensées de la mère et de son fils sont devinées à travers leurs regards.
Les seules paroles que l'on entends en premier dont des rires de femmes. Le regards est donc très important pour Pasolini. Il les met en valeurs avec des gros plans sur le visage et les yeux.
La paroles s'intègre petit à petit dans de le film, elle permet de garder une certaines authenticité au texte de Sophocle.
Cependant, nous remarquons très vite que la paroles reste derrière les regards c'est à dire qu'elle les complètes, Pasolini conserve cet aspect "muet" et privilégie les pensées.
En somme, le regard est présent tout au long du film, ce dernier se terminant avec Oedipe se crevant les yeux. Nous en déduisons donc que le regard a un rôle majeur pour Pasolini car il montre la scène où Oedipe se crève les yeux (explicitement). La parole est très peu présente laisser croire au début que le film est muet, cette dernière complétant l'oeuvre de Pasolini lui permettant de garder une certaine authenticité au texte.

vendredi 23 septembre 2016

Fonctions de la parole chez Pasolini. 


Le œdipe roi de Pasolini est décrit par son réalisateur comme du "cinéma de poésie". Ce qui introduit déjà le fait qu'une importance moindre sera apportée a la parole dans ce film. En effet les premières minutes du film laissent penser que le film est un film muet, étant donné que l'on n'entend pas les personnages parler ou même simplement leur voix. De plus, ce sentiment est accentué par le passage entre le père et le fils, ou des citations directes de la pièce de Sophocle apparaissent a l’écran, ceci est le premier passage pouvant être considéré comme un passage de paroles, même si cela laisse plus l'impression qu'il s'agit des pensées du personnage. Les rires des femmes a la sortie de l’église a la scène précédente apparaissent plus comme un bruit du décors, il faudra attendre la scène du soir de la fête pour entendre un personnage prononcer un mot, les premières phrase commenceront le jour de l'abandon d’œdipe. Jusqu'ici , l'histoire, les différents plans et les expressions passaient par les regards des personnages, le plus souvent par des gros plans. Les deux plus marquants étant les regards entre le fils et son père, ainsi que le regard fixe de Jocaste vers la caméra. Les émotions dans ce film passent par les regards, tandis que les passage de dialogue sont la pour citer la pièce de Sophocle, comme quand la peste envahit la ville, les annonces de Tirésias ainsi que les différentes colères d’œdipe. Pasolini concentre son oeuvre sur les regards et les différents plan de paysage, il accorde une importance moindre a la parole qui n'est la que pour rappeler le mythe de Sophocle ou pour s'ajouter aux musiques que l'on entend durant le film. Le regard est ce qui constitue la base de ce film.

jeudi 22 septembre 2016

<<La parole remet la pensée en sensation>>, déclara Rivarol. La réadaptation filmique de Œdipe Roi de Pasolini nous entraîne dans un nouveau type de cinéma qu'il appellera <<le cinéma de poésie>>. Celui ci ne cherche pas à nous fais croire à une quelconque réalité  mais bien à nous montrer tout les aspects qui  sont représentés dans les moindres détails de la construction du film. Il joue beaucoup avec la parole, et on peut alors se demander quelles sont les différentes formes et fonction de celle ci dans son oeuvre. 

On constate que Pasolini, dans son prologue et son épilogue a choisi de crée une certaine correspondance. Les deux se répondent à peu prêt dans la manière qu'il a entrepris d'exposer la parole des personnages. Le prologue, et l’épilogue se déroule tout deux dans une Italie moderne, dans laquelle Pasolini introduit de nombreux éléments de son passé. La parole dans ces deux extraits n'est présente que sous la forme d'intertitre, que l'on retrouve essentiellement dans le cinéma muet. 
Dans le prologue ces intertitre apparaissent lors de la première confrontation père, fils. En complément de la haine que l'on peut lire dans les yeux du père, Pasolini choisi d'ajouter l'intertitre qui exprime clairement l'accusation du père envers son fils qui selon lui lui vole sa place. Cela permet d'intensifier la scène, mais aussi d'anticipé la suite du film, cet à dire de comprendre immédiatement que tragédie s'en suivra. 
Dans l’épilogue, Œdipe retourne au source, il n'est plus le jeune enfant que l'on a connu au début il a grandi et il a vécu . Il errent dans la ville en jouant de la flûte accompagné d'Angelo (messager) et retourne dans le pré de son enfance la ou l'amour fusionnel entre lui et sa mère a commencer. A ce moment là, pour clôturer le film, Pasolini insert un intertitre sur lequel s'achève le film : <<La vie finit comme elle commence.>> C'est une fin qui s'accompagne toujours en quelques sorte du regard, puisque Œdipe ferme les yeux. Une touche d'émotion et de nostalgie pour ses moments d'enfance qu'il ne connaîtra plus jamais, mais aussi la libération de sa destiné, son malheur est terminé.  
  
Cependant il est intéressant de voir que dans la deuxième parti du film, parti plus antique qui se déroule au Maroc, le mythe commence a être raconté. La parole direct entre les personnages s'installe alors. Echange, dialogue on ne retrouve plus les intertitres. Par ailleurs ces dialogues ont une particularités, il n'y a pas de son direct. Pasolini recourt systématiquement à une synchronisation et fait doubler ses acteurs pas eux mêmes. Ceci permet de crée un effet de décalage entre le son entendu et le mouvement des lèvres. C'est une volonté esthétique de Pasolini car il souhaite déconnecter la parole du corps. On peut prendre pour exemple la scène de confrontation entre Tiresias et Œdipe, lorsque le devin l'accuse ce décalage permet de crée une parole de vérité en soi et pour soi, une sorte de parole absolue qui finalement n'est que le fruit de la colère des dieux.  
On retrouve aussi une sorte d'expression, de parole à travers les musiques utilisé tout au long du film. Pasolini a pris soins de choisir de manière réfléchis chaque musique. Elles ont toutes une signification précise que ce sois avec l'histoire original de Sophocle (parti mythique), qu'avec son interprétation personnelle de l'histoire. On peut prendre comme exemple la musique présente lors de la confrontation père fils. Musique militaire qui renvoie à la profession de son père. Ensuite lorsque l'on passe au thème de la mère on retrouve la quatuor en ut majeur de Mozart, musique douce à l'image de sa mère. Durant le film il va donc joué sur les divers types de musique afin exprimer quelques chose. 

Pour conclure, Pasolini dans sa réinterprétation d’œdipe Roi ne c'est pas simplement contenté de relater le mythe, il ce l'est approprié en créant grâce à sa vision personnelle du cinéma de multiple forme et façon d'intégrer la parole au sein de son oeuvre. Que ce sois par la regard, par la voix, par la musique ou les intertitres, il arrive à nous faire vivre complètement les émotions, les pensées et les paroles des personnages.