dimanche 20 novembre 2016


Citations du livre :

CREON : « Il est mort, et le dieu aujourd’hui nous enjoint nettement de le venger et de frapper ses assassins. »

 Créon annonce que les assassins de Laïos vont être punis lorsqu’ils seront attrapés. Sauf que tout le monde et même Œdipe est dans l’ignorance de la réelle identité de l’assassin. Œdipe lui aussi, alors qu’il n’a pas conscience que son destin le mène par le bout du nez cherche une réponse qui le mènera à sa perte.

CREON : « Tous sont morts, tous sauf un, qui a fui, effrayé, et qui n’a pu conter de ce qu’il avait vu qu’une chose, une seule… »

Il annonce qu’il y un témoin. Il représentera un personnage clé au dénouement des prédictions de l’Oracle sur Œdipe.

ŒDIPE : « Quel que soit l’assassin, il peut vouloir un jour me frapper d’un coup tout pareil. »

Oedipe ignore toujours qui peut être l’assassin. Il cour donc derrière la vérité sans savoir qu’elle va lui nuire.

TIRESIAS : «Vraiment ? Eh bien, je te somme, mo, de t’en tenir à l’ordre que tu as proclamé toi-même, et donc de ne plus parler de ce jour à qui que ce soit, ni à moi, ni à ces gens ; car, sache-le, c’est toi, c’est toi, le criminel qui souille ce pays ! »

Tirésias accuse Œdipe d’être l’assassin. Ce qui révèle que la malédiction est donc vraie.

TIRESIAS : « Bientôt, comme un double fouet, la malédiction d’un père et d’une mère, qui approche terrible, va te chasser d’ici. Tu vois le jour : tune verras bientôt plus que la nuit.

Il prédit qu’Œdipe finira mal.

JOCASTE : « Le sort qu’il avait à attendre était de périr sous le bras d’un fils qui naîtrait de lui et de moi. »

Jocaste annonce à Œdipe qu’une malédiction lui a été prédite il y a longtemps avant la naissance de son enfant.

ŒDIPE : « J’entrerais au lit de ma mère, je ferrais voir au monde une race monstrueuse, je serais l’assassin du père dont j’étais né ! Si bien qu’après l’avoir entendu, à jamais, sans plus de façons, je laisse là Corinthe et son territoire, je m’enfuis vers des lieux où je ne pusse voir se réaliser les ignominies que me prédisait l’effroyable oracle. »

Oedipe prend conscience de l’entière vérité t que la malédiction s’est accomplie.

ŒDIPE : « Jette-moi de ce pays, et au plus tôt, dans des lieux où personne ne m’adresse plus la parole. »

Il réalise la sentence qu’il avait jeté pour la découverte des assassins. Il se condamne à l’exil.

Citations des critiques :

« Le récit s’ouvre donc par la naissance, aux environs de 1930, d’un enfant dont les parents sont des petits bourgeois de province. » Jean de BARONCELLI, Le Monde, 15 octobre 1968

« Dans le western mythologique imaginé par Pasolini, Œdipe attaque la diligence de Laïos, libère Thèbes du monstre qui la rançonnait, est élu shérif, recherche fébrilement l’assassin du roi, jusqu’au jour où il découvre qu’il est lui-même le coupable. » Pierre BILLARD, L’Express, lundi 14  octobre 1968

« Toutes les civilisations, toutes les époques, toutes les nations, viennent contribuer à ce rite exemplaire de l’honneur, à ce musée vivant de la cruauté. C’est le grand bal masqué des inquiétudes existentielles, où l’homme a rendez-vous avec ses mythes. » Pierre BILLARD, L’Express, lundi 14  octobre 1968

« L’innocence de l’homme, coupable et condamné dans le secret des dieux, tel est le  ressort de ce que Cocteau appelait la Machine Infernale. » Jean-Louis BORY, Le Nouvel Observateur

« …le mythe d’Œdipe est un miroir universel qui ne livre son secret qu’à celui-là qui le traverse ou tente de le traverser au risque de se perdre… » Michel CAPDENAC, Les Lettres Françaises, 23 octobre 1968

« Dans la maison bourgeoise d’une petite ville italienne de province, un enfant vient de naître, comblant sa mère de joie. » Henry CHAPIER, Combat, 10 octobre 1968

« L’enfant qu’on a vu naître est devenu un barde qui joue un air russe devant une usine, et qui a perdu comme Œdipe -sa vu, parce que la vraie clarté ne peut désormais lui apparaître que dans le noir. » Henry CHAPIER, Combat, 10 octobre 1968

« A travers le destin d’Œdipe condamné par les dieux à tuer son père et à devenir l’amant de sa mère, il a voulu montrer l’homme aux prises avec les tabous de la société. » Robert CHAZAL, France Soir, 10 octobre 1968

Nova Samb

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