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jeudi 24 novembre 2016

 Le pouvoir est un symbole de la tragédie grecque. il permet de donner sens et de créer une intrigue aux mythes. C'est le cas de Sophocle mais également de Pierre Paolo Pasolini  dans Oedipe roi. Tout le long de leurs œuvres les auteurs/réalisateurs ont su faire vivre ce pouvoir. Il est exprimé  de différentes façons.   Par la politique par la religion par l'amour ou encore par le désir.  Nous allons étudier caractère du pouvoir politique et  dans un second temps, le caractère du pouvoir intime.

 Le pouvoir politique dans une type roi est est largement présent. Dès le premier contact avec l'œuvre nous le ressentons. Le titre en effet  nous donne des pistes sur le mythe. le mot roi  le mot roi nous montre le statut que détient le personnage.  Nous montre le statut que détient le personnage est. Point.  Il est important de noter que oedipe  et ta membre de la famille des lames d'acide des Lactacyd ainsi il est une descendance directe de roi. Ce sera non seulement le cas Hatem mais mais également également égale non seulement le cas a thebe mais mais également a Corinthe. Corinthe car c'est représentée à travers de sa tête que la fleurs de laurier lors de son combat avec les autres jeunes de la cité  Corinthe car c'est représentée à travers de sa tête que la fleurs de laurier lors de ce combat avec les autres jeunes de la cité (Pasolini).  Le pouvoir politique de chez Sophocle  peut se faire ressentir avec le prêtre ce dernier rappel à son parcours en lui faisant des louanges. Cela nous mène ta pensée  est perçu comme un leader de la nation.  Enfin pasolini a fait le choix dans dans son film de sur représentés ces personnages. Notamment dans la scène où il est devant l'était bien et qui leur délivre un discours À visée politique. Cette aspect de supériorité est marquée par son allure et sa position face au pub.. À visée politique. Cette aspect de supériorité est marquée par son allure et sa position face au pub.  Mais si le pouvoir politique  règne de façon évidente dans les heures il n'est pas en le seul.  Œdipe tue pour accéder au pouvoir.  D'abord lorsqu'il tue Laïos son père  il devient en quelque sorte roi inconsciemment parce que laoïs est son père biologique . Ensuite il tue le sphinx et il devient roi de Thèbes donc le meurtre lui permet d'accéder au pouvoir.  De plus le pouvoir  est associé à des choses négatives  par exemple les dieux. Le pouvoir des dieux condamne Oedipe à être malheureux toute long de sa vie.  Le pouvoir amene des conflits entre les personnages par exemple lorsque Oedipe accuse Créon et Tirésias de vouloir lui voler sa place au trône.
 On Retrouve un pouvoir intime.  C'est-à-dire le pouvoir amoureux et du désir. Entre Œdipe et Jocaste un pouvoir s'est formé . En effet lors ce que Œdipe et Jocaste sent ensemble il semble avoir que une attraction forte comme une pulsion qui les pousse dans les bras l'un de l'autre.  Tout commence avec le pouvoir de la mère lors de la naissance de Oedipe on observe une forte connexion entre la mère et le fils. De plus après tous les exploits de sa vie il retournera toujours chez sa mère comme si le cordon ombilical n'a jamais été coupé.  En effet le désir et l'amour règne entre les deux jusqu'à leur mort.  De plus une tension sexuelle s'observe d'abord trouver par le père lorsqu'il fait l'amour a jocaste et deuxièmement nous retrouvons ce trait de caractère chez Oedipe.

 Pour conclure nous observons chez Pasoloni et Sophocle  le pouvoir car tous les personnages sont dotés de pouvoir différents comme celui de l'amour, celui politique ou encore celui criminel .



dimanche 20 novembre 2016

IMAGE DU POUVOIR

Dans les deux adaptations du mythe d’Oedipe, par Sophocle et Pasolini ,différentes formes de pouvoir ont été représentées et parfois contestées.

Le pouvoir patriarcale est contestée tout d’abord par la présence d’un parricide. Ce dernier est un élément centrale dans l’intrigue et un déclencheur dans l'accomplissement du destin d’Oedipe. En effet, en considérant son père comme un rival et en le tuant inconsciemment,Oedipe et son geste symbolisent  l'ébranlement  du modèle patriarcale traditionnel à l’époque antique de Sophocle mais également au coeur de l’actualité dans l’Italie de Pasolini. En effet, l’après-guerre berce une génération bien plus contestataire qui va tout remettre en cause sur le plan politique, économique et social dans une une vague de controverse durant les années 60 qui bouleverse l’Europe traditionnelle et voit naître des mouvement anti-autoritaires qui tente de faire bouger l'idéologie dominante et les vieilles institutions. Des mouvements sociaux vont se former au delà de l’Europe (Mexique, Japon, USA etc..), sous forme d’émeutes estudiantines, pour la plupart.
Cependant, comme le dit Layal, Oedipe a malgré tout, hérité de certains traits de caractère de son père. Involontairement, Oedipe ressemble à son père, on pourrait même dire qu’en haïssant son père, il se hait lui-même. Dans son attitude et grâce à plusieurs scène de parallélisme, on peut voir que dans le film, un lien est remarquable entre Laïos et Oedipe. Cela fait penser aux naturalistes qui s'intéressent à l’hérédité. En effet, vers la deuxième moitié du 19ème siècle, apparaît en France,  le naturalisme. Ce mouvement littéraire, très proche du Réalisme prouvait que nous somme tous le fruit de notre milieu mais insistait également sur les caractères héréditaire qui nous définissent, nous pourrions citer Thérèse Raquin d’Emile Zola, qui s’inscrit bien dans le contexte.  Ainsi, la psychologie et le caractère d’Oedipe, pourrait s’expliquer par “les lois de l’hérédité”. Au delà du caractère, la malédiction est également héréditaire dans la famille des Labdacides.

La force physique des hommes et leur virilité ainsi que le pouvoir des armes et du sang sont également montrée comme dans la scène ou le père et le fils s'affrontent avec des armes en forme phalliques, fondant un pont symbolique entre la force masculine et la rivalité freudienne. Mais cette rivalité se sent dans une scène du prologue quand le père tente d'atrophier son fils en lui serrant les pieds qui symbolise sa virilité.
N’oublions pas que c’est par la force physique qu’Oedipe arrive au pouvoir politique et atteint le statut de roi à Thèbes. Il y a aussi la violence des mots et des parole “Enfant du hasard”.
Cependant, la parole possède un véritable pouvoir. Car elles suffisent à ébranler la vie d’Oedipe. Mais c’est surtout la parole de L’Oracle en particulier jouer un rôle majeur. La malédiction est toute puissante car elle vient des Dieux
En sommes, les rôles importants et pouvoir de père, de roi (pouvoir politique) perdent toute légitimité lors de la révélation donc on peut dire que le pouvoir politique d'Oedipe n’est qu’illusoire. Car ce ne sont finalement que les dieux qui ont le pouvoir. En effet, le pouvoir royale et paternel ont tous une limite, et on été renversé. En l'occurrence. Oedipe qui était Roi est banni de la ville qu'il a sauvé et gouverné, tout cela n’est donc que superficielle et insignifiant à l’égard des dieux.
Le pouvoir politique d’Oedipe n’a aucune valeur. Il ne possède pas de pouvoir même sur sa propre existence sur son futur, sa destinée. Certains pouvoir sont negacion également, comme le pouvoir d’Oedipe sur sa destinée, En effet Oedipe n’a plus aucun pouvoir, pas même sur lui contrairement aux Dieux qui eux, finalement, sont les tous-puissants, ils ont toute l’emprise sur oedipe et sa destinée.

Mais il y a un phénomène intéressant qui s’observe dans le mythe. C’est-à- dire que les personnages ayant une fonction sociale qualifiée de “faible” on en fait tout le pouvoir qui devrait être attribué aux supposées puissants. En effet, les figures rapidement jugée faibles comme l’enfant, l’aveugle, le vieux et l’invisible se voient attribuer des fonctions importantes dans l'intrigue et possède une certaine emprise sur les hautes figures. Ce renversement de pouvoir, est au autre manifeste des idées de Pasolini

La vérité est également l’un des plus grands pouvoir, cependant ce pouvoir est remis en question par son propre détenteur, Tirésias, quand il dit: « Hélas ! Hélas ! Qu’il est terrible de savoir, quand le savoir ne sert de rien à celui que le possède ! » Tirésias (Premier Episode).“ Les choses s'accompliront d’elles-même, quoique je les taise”
C’est le seul à remettre en question l’utilité de son pouvoir et il a bien raison. Après tout quelle utilitée est attribué au pouvoir dans l’oeuvre?
La réécriture de Pasolini va au delà de la réappropriation et de l’autobiographie mais il réactualise l’oeuvre et laisse transparaître ses idéaux.


mercredi 9 novembre 2016

Pouvoir et malédiction de père en fils: Le goût de l'anarchie de Pier Paolo Pasolini.

"De nombreuses scènes du film mettent l'accent sur son caractère présomptueux et arrogant, à l'image de son père biologique Laïos."

 Tout à fait, comme le dit Layal, le comportement du père au pouvoir paraît avoir été légué à Oedipe avec le pouvoir lui-même. Le personnage de Laïos reprend la figure du père de Pasolini qu'il décrivait ainsi*: "tout en revendiquant volontiers de violents droits sur le présent, (son père) prévoirait une future tragédie, qui transformerait ses droits en dégradation". Pasolini en veut à son père, il considère qu'"il a fondé une famille et (qu') il l'a terrorisée". Ainsi, le personnage de Laïos reprend le caractère d'un père violent dont Pasolini aurait voulu se débarrasser (complexe d'Oedipe).

*citations provenant du portrait de son père retranscrit dans Petrofolio (édition posthume en 1992)

Pasolini confie avoir un goût pour l'anarchie. Celui-ci s'exprime dans le meurtre sauvage du père dans le film chargé de symbolique et faisant référence à l'idéologie marxiste et à la rébellion de jeunes contre l'autorité paternelle des années soixante. Même dans la technique de son film, pour créer son cinéma de poésie, il emploie un "code technique" qu'il dit être "né presque d'une intolérance aux règles, d'un besoin de liberté insolite et provocatrice, d'un goût de l'anarchie" ( L'Expérience hérétique; Langue et cinéma). Oedipe qui pourtant combat son père finit par le ressembler malgré lui. D'une part physiquement comme le dit Jocaste, ensuite par son alliance et finalement par son comportement au pouvoir. Au début, Oedipe se veut un un roi exemplaire, mais "par un désir de bien faire, il s'avère  aussi tyrannique" (Jacques Joanna: Sophocle; Paris: Fayard, 2007 (p383)). Le pouvoir semble être maudit, celui qu le détient connaît systématiquement la démesure (Labdacos viole le fils d'un autre roi).

Cependant une dimension n'est pas traitée par Layal, la valeur que prend le pouvoir quand il n'est plus possédé. Ruddy quant à lui le qualifie de « destructeur puisqu’il mène Œdipe à sa propre perte de par le parricide et l’inceste. ». Sachant que Pasolini a  un goût pour l'anarchie, il faut prendre le soin de remarquer les effets positifs qu'à l'abandon du pouvoir sur Oedipe. S'il est vrai que d'homme puissant il devient homme souillé, d'homme de pouvoir il devient homme de savoir (cela est d'autant plus apparent dans Oedipe à Colone). Pasolini montrerait-il une image négative du pouvoir détenu par un seul homme?

Nolwenn Mahé

samedi 29 octobre 2016

Le pouvoir chez Pasolini, réponse à Ruddy

Je trouve très intéressante la citation que Ruddy a utilisé pour illustrer son article : "Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser jusqu'à ce qu'il trouve des limites", car c'est exactement ce qu'Oedipe illustre tout au long du mythe : Il détient le pouvoir au début de l'histoire (C'est en tout cas ce qu'il croit), et à la fin de l'histoire, il se rend compte qu'il ne le détenait en réalité pas, et que ce pouvoir avait des limites, qui sont les dieux, et la malédiction qui lui est infligée.

mercredi 26 octobre 2016

Le pouvoir politique


 Quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le flim donnent-ils ?

Le pouvoir est souvent l' un des grands enjeux des pièces de théâtre grec.Dans la tragédie de Sophocle, le thème du pouvoir est abordé sous différente forme; nous allons nous intéresser au pouvoir politique. Œdipe lors de son affrontement avec Laios va prendre le pouvoir par la force, car  Laios représente le pouvoir politique et Œdipe la jeunesse la rébellion.Dans adaptation de Pasolini  Laios va mettre sa couronne sur sa tête afin de montrer qu'il est un roi, qu 'il est l'autorité pour le dissuader malgré cet avertissement Œdipe va défier l'autorité tuer le roi pour à son tour devenir Oedipe roi de Thèbes. le thème du pouvoir politique est abordé de manière très  contemporaine dans la pièce de Sophocle et le film de Paolini; en effet le fait que se soit la jeunesse se rebelle contre le pouvoir des adultes c'est une sorte de conflit générationnel.
La victoire d'Oedipe face aux sphinx légitimise l'accès au pouvoir aux yeux des habitants pour eux il est "l'homme nouveau" qui a réussi un exploit, il est vu comme un héros.Or chez Pasolini la Sphinx est le reflet de lui-même qu'il refuse d'affronter il va tuer la Sphinx. Pasolini nous présente une autre vision  du mythe, cela signifie que Oedipe n'a aucune légitimité à accéder au pouvoir. C'est peut- être le signe d'une malédiction ?
Plus tard dans la pièce lorsque Créons accuse Oedipe d’être  l’assassin de Laios; Œdipe l'accuse d'avoir crée un complot avec Thiérésias pour le faire tomber.On ressent un sentiment d'insécurité chez Œdipe.


 En conclusion l'image du pouvoir dans les deux œuvres, est  selon moi une image négative car on voit l’ascension au pouvoir d’œdipe, et comment il redoute  de le perdre. Sophocle et Pasolini développent l'une des obsessions de l'homme le pouvoir, qui finit souvent par les perdre



Jeanne Lamoulie

vendredi 21 octobre 2016

"Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser jusqu'à ce qu'il trouve des limites."

La fonction du pouvoir est une notion très particulière dans la pièce de Sophocle et l’œuvre cinématographique de Pasolini. Dans les tragédies grecques le pouvoir a toujours apparu comme un enjeu essentiel et ce pouvoir est indissolublement lié à la tragédie. Il y a en effet un destin tragique inhérent au pouvoir dans les deux œuvres, d’où le titre « Œdipe Roi ». Dans la pièce de Sophocle et son adaptation filmique il existe différentes formes de pouvoir et il en résulte différentes manière de l’exprimer. A travers cette analyse, nous nous pencherons donc sur la question : « Quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent-ils ? » 


Tout d’abord plusieurs éléments relient Œdipe à la fonction du pouvoir. Ses parents biologiques (Laïos et Jocaste) sont les rois de Thèbes et il en est de même pour ses parents adoptifs que sont Polybe et Mérope qui eux aussi à appartiennent à la royauté. On distingue alors en plus du pouvoir royal deux autres types de pouvoirs : Divin et Politique. Le pouvoir divin est en lien étroit avec le destin puisqu’il exerce sa fonction tragique sur les protagonistes. Mais le pouvoir divin est lié à Œdipe bien avant sa naissance puisqu’il est à l’origine de la malédiction jetée sur la lignée des Labdacides. Dans les deux œuvres ce pouvoir de divinité est représenté par des oracles ou des divins tels que la Pythie ou encore Tirésias qui sont en mesure de prédire l’avenir. Déjà, chez Pasolini, Laïos et Jocaste tentent de se débarrasser d’Œdipe en le donnant au serviteur qui était censé le tuer mais celui-ci par épris par un sentiment de pitié va l’abandonner dans le désert. Il sera alors recueilli par le Corinthien qui jugera bon de le remmener à son roi Polybe. Beaucoup plus tard Œdipe fera face à la Pythie qui lui annoncera son destin et il cherchera à fuir Corinthe pour Thèbes sans se douter qu’il se dirigera vers sa fin tragique. Par conséquent on peut parler d’un pouvoir qui est aussi destructeur puisqu’il mène Œdipe à sa propre perte de par le parricide et l’inceste.



A ce pouvoir divin et destructeur auquel on ne peut y échapper s’apparente celui du pouvoir politique qui occupe une place centrale dans les deux œuvres.



Ici le pouvoir politique n’est pas seulement affaire d’état mais il est aussi une interprétation du caractère mythique de l’œuvre. Après sa victoire sur le Sphinx, c’est par son mariage avec la reine Jocaste qu’Œdipe accède à la royauté, elle est reine et ils partagent tous deux les « prérogatives royales ». Or on le sait, il devient le roi de Thèbes en libérant la ville du Sphinx. Aux portes de Thèbes, Œdipe est porté sur les épaules en triomphe. Jocaste reine de Thèbes, porte pleinement son statut pour accueillir le vainqueur du Sphinx. Mais dans cette scène du film il n’y a pas de pouvoir politique apparent car pour Pasolini, elle est avant tout la Mère intemporelle. Le pouvoir apparait ainsi marqué par un double signe d’élection divine et de malédiction et l’action de l’homme politique est vouée à l’échec.



Il est ici question d’une fonction de pouvoir qui transcende le mythe. « Je défends le sacré parce que c’est la partie de l’homme qui offre le moins de résistance à la profanation du pouvoir.» - Pier Paolo Pasolini. Ainsi la fonction du pouvoir s’apparente dans les deux œuvres de bien différentes manières tout en lui donnant une dimension nouvelle selon le point de vue de chaque auteur.


                                        Ruddy LIMA EVORA
Par le titre Œdipe roi, l'écrivain Sophocle et le cinéaste Pasolini annoncent que leur œuvre met l'accent sur la relation d'Œdipe et du pourvoir. Cependant qu'elle image du pouvoir est mise en lumière dans la pièce et dans le film ? 

    Le pouvoir royal et politique est incarné par différents personnages. En effet,dans le film de Pasolini, le père adoptif d'Œdipe, Polybe, roi de Corhynte, se présente comme un roi bienveillant qui contraste avec le roi Laïos. Ce dernier se montre arrogant et méprisant  comme dans la scène où il menace Oedipe de s'écarter de son chemin. Cependant, ces deux rois n'apparaissent jamais dans l'œuvre de Sophocle : ils sont juste nommés. Il n'y a aucun indice sur le caractère de Polybe mais le récit du meurtre fait pas Oedipe,confirme l'arrogance de Laïos. 
Pour Oedipe,personnage éponyme des deux œuvres, le pouvoir, l'accès au trône est le fruit de sa récompense après avoir sauver la ville du sphinx. Il se revendique "fils de la fortune" dans le film et affirme qu'il ne doit le pouvoir qu'à lui même. Au début de son reigne, c'est un roi tout puissant et respecté. Pasolini le montre devant son palais,coiffé d'une haute tiare, symbole de son autorité, dominant le peuple. Dans la didascalie initiale du prologue, Sophocle le présente aussi dans cette même posture : " Entourant le prêtre de Zeus, un groupe d'enfants acceoupis sur les degrés du seuil du palais. Oedipe paraît à la porte". Toutefois, Oedipe change et devient un tyran colérique, impose son pouvoir et s'affranchi des lois humaines et divines. De nombreuses scènes du film mettent l'accent sur son caractère présomptueux et arrogant, à l'image de son père biologique Laïos. De même, dans l'œuvre, frappé d'hybrise, il utilise son autorité pour imposer et chasser ce qui le dérange dans sa quête de la vérité, comme c'est le cas avec le devin Tirésias. 
     A l'opposé d'Œdipe, Créon apparaît chez Sophocle comme un roi exemplaire,mesuré, calme et réfléchit mais n'est pas présent chez Pasolini qui se concentre sur le mythe d'Œdipe. 

Pour conclure, l'incarnation du pouvoir est différente selon les figures royales. Pasolini met d'avantage l'accent sur le pouvoir arbitraire et violent d'Œdipe. Alors que Sophocle s'attache plus à la demeusure, à l'hybrise, ce péché mortel de la morale grecque. 

Image du pouvoir chez Sophocle et Pasolini


La pièce «  Œdipe roi » de Sophocle et le film de Pasolini sont tous les deux une tragédie.  La tragédie au théâtre, c’est une pièce dont le sujet est le plus souvent emprunté à un mythe ou à l'histoire antique, mettant en scène des personnages très souvent de rangs élevés et représentant une action destinée à provoquer la pitié ou la terreur, par le spectacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence. En choisissant de réadapté une tragédie au grand écran, Pasolini suit également le schéma de celle-ci. Dans la pièce et le film, on suit le parcours, d’Œdipe, qui a un statut social élevé, puisqu’il est prince de Corinthe puis roi de Thèbes. Mais malgré ses pouvoirs dans la société il n’arrive pas à se défaire de son destin.
Quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent t’ils ?

Le pouvoir apparait toujours comme l’un des enjeux essentiels de la tragédie. Tout au long de la pièce de Sophocle, on observe un Œdipe qui profite pleinement de ses pouvoirs car c’est lui qui décide du châtiment qu’aura l’assassin de Laïos. Il parle à son peuple et tout le monde le respecte, Même Tirésias, qui l’accuse presque à contre cœur d’être le coupable. « C’est toi, puisque tu m’as poussé à parler malgré moi » «  Je dis que c’est toi l’assassin cherché » (Première épisode p.24). Jocaste, sa femme et mère, et elle aussi imposante dans la pièce de Sophocle puisse que c’est elle qui sépare Créon et son époux/fils. Dans le film de Pasolini, Œdipe, lorsqu’il vit encore à Corinthe abuse même de son pouvoir et de son titre de prince puisse qu’il se permet de tricher lors d’un jeu. Ensuite à Thèbes, son histoire ne diffère pas beaucoup de Sophocle, mais son pouvoir et d’autant plus montré par sa coiffe, et ses vêtements. Mais malgré tout cela, Œdipe va connaitre une fin tragique, car ce n’est pas lui qui possède le vrai pouvoir de la tragédie mais les dieux.

En effet, une tragédie est souvent due à la volonté divine et c’est eux qui possèdent les pleins pouvoirs. Dans la pièce de Sophocle comme dans le film, Œdipe subit une malédiction… celle des Labdacides. Les personnages ne contrôlent rien, tout est déjà écris à l’avance par les dieux. Au début du film, Jocaste regarde la caméra avec un air grave, elle sait ce qui va arriver. On pourrait croire qu’il s’agit d’un hasard, lorsqu’Œdipe se dirige aléatoirement vers Thèbes mais non c’est le destin. Pour accélérer l’histoire, les dieux  usent de personnages secondaires afin de faire passer un message. C’est le cas pour le devin ou l’oracle, ils savent déjà qui est Œdipe puisque les dieux leurs ont dit. Les dieux interviennent aussi dans l’esprit puisqu’ils envoient à Œdipe un rêve qui le poussera à le questionner sur son existence.  Tout acte est fait de sortes que la tragédie se réalise que ce soit le fait que l’enfant ne soit pas tué dès le début, ou encore qu’Œdipe tue le sphinx et épouse sa mère.

La pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent l’illusion d’un pouvoir à la portée de l’humain puis rapportent l’image d’un pouvoir uniquement divin.

Emma Castex
"Si l'homme connaissait bien la haute nature du pouvoir, l'immense responsabilité qu'il impose et le triste penchant qui le porte à en abuser, il serait beaucoup plus effrayé d'être appelé à l'exercer qu'avide de l'obtenir." a dit Alfred Auguste Pilavoine.

La pièce de Sophocle et son adaptation filmique de Pasolini mettent en scènes différentes situations, impliquant toutes une certaine forme de pouvoir, nous nous demanderons a travers cette analyse; quels sont les formes de pouvoirs dans ces deux œuvres.

Tout d'abords, il est normal d'affirmer qu'il existe différentes formes de pouvoir, et différentes manières de l'exercer. En effet, que ce soit dans le filme de Pasolini ou dans la pièce de Sophocle, le pouvoir est une chose que tout les personnages semblent posséder. Ceux qui sont au dessus de tous, et qui exercent un pouvoir influant sur tous sont bien évidement les dieux, influant sur le destin des personnages, et semblent abuser de ce pouvoir sous forme de jeu, en créant des situations dans lesquels aucun mortel n'a le pouvoir de leur résister ou de se confronter a eux; ce pouvoir écrasant prend forme sous le destin d’œdipe, qui malgré tout les efforts qu'il aura fournis, ne pourra échapper au destin, même en le remettant entre les mains du hasard; ce qui signifie donc que le pouvoir exercer par les dieux, cette fatalité qui habite le personnage d’œdipe, va bien au delà de sa conscience de mortel et influence même le cours des choses.

D'autres formes de pouvoir se manifestent dans ces œuvres, a travers d'autres personnages, comme par exemple Jocaste, et le "pouvoir de son amour", qui , contrairement aux autres personnages, est le seul a avoir une influence directe sur le comportement d’œdipe. Le pouvoir d'une mère et d'une amante dans une seule et même personne, elle est la seul qui calme les colères d’œdipe qui influence ses choix et sa vision du monde; son pouvoir et tel, que le jour de sa mort, œdipe ne ses sens plus capable d'accepter ce monde et se crève les yeux. Il existe évidement d'autres formes de pouvoir diverses et variées, comme celle de Laïos, père d’œdipe, qui brise les efforts d’œdipe pour fuir son destin et le guide directement vers lui; le pouvoir de la Sphinge qui déclenche le doute dans le cœur d’œdipe, et qui lui fait remettre en question son existence même; le pouvoir de Tirésias, qui contrairement aux autres, est le seul a inspirer la peur dans le cœur d’œdipe, peur qu'il n'a pas réussi a ressentir même en affrontant plusieurs garde et son père.

En conclusion, les formes de pouvoir chez Sophocle et Pasolini restent diverses et variée mais toutes ayant une influence ou étant influés par le divin, le destin que les dieux ont choisi pour eux. Ces deux œuvres sont comme un grand jeu de table ou les dieux se servent des personnages comme l'instrument de leur volonté, et qui toutes ensembles forment le tragique que l'on ressent a la lecture ou au visionnage.
Car, comme l'a dit Sénèque : "Tout pouvoir relève d'un pouvoir supérieur."

jeudi 20 octobre 2016

<< La possession du pouvoir corrompt inévitablement la raison>>, affirma Kant. Le pouvoir ce caractérise par la capacité d'avoir une certaine puissance face aux autres. Lorsqu'un individu détient du pouvoir il est automatiquement plus considéré que les autres. Le pouvoir s'exprime de manière différente, il peut être politique, tout comme courant c'est à dire au sein de la vie social (classe social), ou bien même au sein de la famille (les parents on le pouvoir sur leurs enfants). Dans la pièce de Sophocle et le film de Pasolini, Œdipe  Roi délivre une notion de pouvoir, mais un pouvoir qui se traduit souvent par cette forme immorale et sans raison. Nous nous demanderons donc quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent il ? 

Dans un premier temps nous constatons que le pouvoir que ce soit chez Sophocle ou chez Pasolini est représenté sous la forme d'un pouvoir assez divin. Oedipe ne peut pas échapper au destin que les dieux ont décidés pour lui. Au sein de la pièce de Sophocle se pouvoir peut aussi être traduit par un message politique en référence à l'époque à laquelle ils appartiennent chacun. La pièce débute à Thèbes lorsque l'épidémie de peste et la fécondité a frappé la ville. Dans la culture grec cela signifie que la ville abrite un être néfaste qu'il faut expulser du corps social. A Athènes c'est un rituel : chaque année un bouc émissaire est choisi parmi les personnes les plus méprisable de la ville. Cette personne est battu et chassé en dehors des murs. Ceci permet de garantir l'intégrité de la cité. Œdipe est donc à l'image de ce bouc émissaire, pour stopper la souillure qui règne sur la cité le coupable doit être exiler. On peut aussi penser à un autre rite politique, l’ostracisme, celui ci consiste à bannir durant dix ans un citoyen supérieur aux autres. On constate effectivement un certaine référence à ce rite puisque Sophocle dans sa pièce nous présente la chute d'un roi aux yeux de tous.  D'un côté c'est un savant honoré à l'égal d'un dieu, d'autant plus qu'il a sauvé la ville en réussissant l'énigme de la Sphinx. Mais c'est aussi en même temps le monstre et la souillure qui doit disparaître à cause de ce qu'il a commis : parricide, et inceste. Il apporte le malheur à la ville. C'est donc un être complexe qui est à la fois au dessus et en dessous de ses semblables. 
Pasolini lui nous montre bien en nous présentant l'origine même d'Oedipe et l'infériorité du personnage et en même temps sa supériorité. Lorsque Oedipe va rencontrer la Pythie il est misérable et apprend le malheur que la vie lui prévoit. Désespérer il pense échapper à son malheur en quittant Corinthe et en marchand dans une direction toujours choisi au ''hasard'' (tournant sur lui même les yeux couvert par ses mains). Il pense qu'il peut réécrire ou réparer ce que les dieux on décider pour lui mais il est impossible. La Sphinx elle aussi avant qu'il la tue représente sa conscience et est supérieur à lui puisqu'elle tente de la pousser à se remettre en question, cependant il préfère ne pas l'écouter. Par la suite cette infériorité face au destin va belle est bien contraster avec Oedipe roi de Thèbes. Il est l'homme le plus aimé et respecté, Pasolini par rapport aux autres personnages le met d'ailleurs en avant avec des plans en contre plongé qui lui donne cette image d'être supérieur. Face à Tirésias notamment lors de leur premier affrontement, celui qui est porteur de vérité est dévaloriser complètement pour montrer en quelques sorte l'injure qu'il porte à son chef, à son roi en lui disant qu'il est le coupable. Par cette annonce la perte d'Oedipe commencera.  

On a aussi une notion de puissance au sein de la famille même d'Oedipe. Sophocle va mettre cela en avant avec des scènes d'agôn qui montrerons les oppositions de pouvoir entre les personnages. Par exemple pour rejoindre ce que Nolwen dit, la scène d'affrontement entre Créon et Oedipe permet bien de montrer cette puissance. Oedipe, qui par les révélations de Tiresias risque gros pour sa place sur Thèbes s'en prendre automatiquement à Créon et l'accuse de chercher à lui voler le trône. Cependant celui ci ne lui envie rien et c'est comme si même il se réjouissait de ne pas avoir la vie d'Oedipe. On constate aussi qu'il y a de nombreuses inversions de puissance et de pouvoir puisque par exemple lorsque Oedipe comprendra la vérité, Créon deviendra en quelques sorte supérieur à lui puisque la ville sera remise entre ses mains et Oedipe ira même jusqu'à lui demander de s'occuper de ses filles. 
Chez Pasolini cette notion de pouvoir à travers la famille se manifeste par l'intrusion du complexe d'Oedipe au sein du film. Par se complexe Freud explique la rivalité qui existe entre père et fils qui se dispute chacun la mère. A partir de la au sein du prologue on constate que le père à le dessus sur le fils qui est encore un bébé. Il réussit même à s'en débarrasser. Il montre l'impuissance de l'enfant avec des plans en plongé sur le fils lorsque nous les regardons du point de vue du père. Mais cette puissance du père s'inverse lors du parricide, lorsque Oedipe le tue, c'est lui qui est au dessus du père et qui le domine. Les rôles s'inverse, et au passage il ira marier sa mère et finalement prendra la place de son père. 
Au niveau des deux œuvres on peut aussi voir le pouvoir à travers la force d'esprit de Jocaste. Elle est en effet la seul qui durant énormément de temps va subir les diverses épreuves que les prophéties vont lui rapporter et finalement, c'est la seul qui va subir rudement la tragédie. Elle a aussi du pouvoir sur Oedipe puisqu'il la respect énormément tel une mère et il se confie à elle. 

On peut donc au sein de ces deux œuvres voir le pouvoir de manière différentes. Ce qui est sur c'est que Sophocle et Pasolini,chacun à leur manière donne une dimension nouvelle au pouvoir. 






"A bas les pères!" -mai 68

Dans le film de Pasolini et dans la pièce de Sophocle, chaque dialogue est un âgon, une confrontation.  Nous nous demanderons quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent-ils? 

Comme l'ont dit nombre de mes camarades nous pouvons penser que le pouvoir est détenu par le roi Œdipe dans la pièce et dans le film. En effet le pouvoir est une histoire de famille étant donné qu'Oedipe est fils du roi de Thèbes et adopté par le roi de Corinthe comme nous montrent les deux œuvres. Oedipe pense devenir roi de Corinthe avant que l'oracle l'éloigne de cette ville. Alors qu'il fuit le pouvoir il ne se rend pas compte qu'il se dirige vers son couronnement à Thèbes. Une fois à Thèbes les deux œuvres nous prouvent encore une fois que le pouvoir est une affaire familiale lorsque Créon se querelle avec Œdipe. "Obéis à ton roi." déclare Œdipe, "Pas à un mauvais roi!" s'exclame Créon dans la pièce de Sophocle. Créon n'est pas docile surement car comme il le dit dans les deux œuvres, il a depuis toujours les avantages d'un roi sans vivre les soucis de l'occupation d'un poste de pouvoir :"crois-tu que personne aimât mieux régner dans le tremblement sans répit, que dormir paisible tout en jouissant du même pouvoir". C'est aussi le cas pour la femme d'Oedipe, Jocaste qui " règne donc sur [l]e pays avec des droit égaux aux siens". Comme le dit Léa les détnteurs si pouvoir sont au cœur de la tragédie, ils sont les acteurs principaux. Cependant dire qu'"Œdipe est roi de sa propre tragédie" comme l'écrit Léa, c'est admettre un quelconque privilège dans la position d'Oedipe alors qu'il y en a pas.

Œdipe est condamné au "pouvoir". Il aura beau tenter de le lui échapper en quittant Corinthe, Oedipe est irrémédiablement renvoyé à sa place qu'est celle d'être le protagoniste, l'acteur principal de la tragédie que doit être sa vie. Si l'on considère qu'Oedipe est condamné au "pouvoir", on me peut pas dire qu'il est maître de soi mais plutôt qu'il subit: Oedipe est en réalité impuissant et le pouvoir qu'il détient n'est qu'illisoire. Dès la première scène de la pièce de Sophocle, Oedipe a voulu être montré comme quelqu'un occupant un poste puissant et surtout comme quelqu'un pouvant agir contre la peste. Le sort de Thèbes repose entre ses mains en vrai c'est seulement car ses mains sont à l'origine du malheur de Thèbes. Œdipe n'a que le pouvoir d'accélérer le cours de la machine déjà mise en route. Pour sauver Thèbes, Œdipe a un seul pouvoir et c'est celui de son sacrifice. Il n'est montré que comme semblant être puissant au début que pour mieux montrer qu'il ne l'est finalement pas. Ainsi la première et la dernière scène se répondent, Œdipe qui semblait être aidé des dieux et réduit à sa simple condition de mortel. C'est là où réside le paradoxe de la tragédie: Œdipe aura beau être roi, son pouvoir n'est rien face à celui des dieux, il n'est qu'illusion. En créant un film reprenant un mythe tragique, Pasolini se soumet à ce schéma, cependant il glisse dans la figure d'Oedipe d'autres types de pouvoir. 

Dans Edipo Re, Œdipe incarne la jeunesse des années 60, celle qui se révolte contre l'autorité parentale. Œdipe tue son père dans le croisement de deux chemins, c'est l'étape de l'adolescence, là où le chemin de l'enfance croise celui du monde des adultes. Cette scène est chargée de signification, elle  est celle de la révolte rebelle de l'adolescence, celle du nouvel ordre: le temps de Laïos  est fini, il est temps de briller pour Œdipe. Lorsque Œdipe jette les pierres sur les soldats de Laïos nous pouvons trouver une étrange similitude avec les jets de pavés de mai 68 sur les gendarmes. Tous deux visent à contrer l'ordre établi par les anciens, Laïos le père délégués des parents. Pasolini glisse également un message politique si l'on considère la portée marxiste de cet acte. Ne serait-ce pas simplement l'appel des classes dirigés à secouer l'autorité des classes dirigeantes? Pasolini tient à montrer son engagement social comme il le fait dans l'épilogue dans la scène avec le paysage d'usines en faisa' y jouer un viel air révolutionnaire. Bienque Œdipe porte ces messages politiques de révolte il n'est pas pour le moins plus puissant. Il ne l'est pas du tout. Il n'est pas libre d'agir et il l'est encore moins en tuant son père. Il ne fait que réaliser l'oracle car les seuls qui détiennent le pouvoir sont les dieux. Je ne suis pas d'accord avec Léa lorsqu'elle reprend une votation d'Alain qui dit que tout pouvoir rend fou, car Œdipe n'a pas de pouvoir et ses actes ne sont pas le fruit de la folie mais simplement l'effet de sa soumission.

Je me mets aux côtés de Mayalen qui dit que le pouvoir divin ne peut pas être vaincu, que dans le mythe d'Oedipe, le seul pouvoir est celui des dieux. Œdipe n'a pas comme le prétend Chloé un grand pouvoir même quand il est roi, ce n'est que par la volonté des dieux. Toutes les prétentions de pouvoir qu'Oedipe aurait pu avoir s'écroulent finalement. Œdipe n'est qu'un autre malheureux parmi les mortels chez Sophocle, un pauvre mendiant misérable, un joueur de flûte marginal pour Pasolini. Du début jusqu'à la fin les paroles divines sont les seules qui se réalisent vraiment, les seules qui ont du pouvoir.

"A bas les pères!" -mai 68

Dans le film de Pasolini et dans la pièce de Sophocle, chaque dialogue est un âgon, une confrontation.  Nous nous demanderons quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent-ils? 

Comme l'ont dit nombre de mes camarades nous pouvons penser que le pouvoir est détenu par le roi Œdipe dans la pièce et dans le film. En effet le pouvoir est une histoire de famille étant donné qu'Oedipe est fils du roi de Thèbes et adopté par le roi de Corinthe comme nous montrent les deux œuvres. Oedipe pense devenir roi de Corinthe avant que l'oracle l'éloigne de cette ville. Alors qu'il fuit le pouvoir il ne se rend pas compte qu'il se dirige vers son couronnement à Thèbes. Une fois à Thèbes les deux œuvres nous prouvent encore une fois que le pouvoir est une affaire familiale lorsque Créon se querelle avec Œdipe. "Obéis à ton roi." déclare Œdipe, "Pas à un mauvais roi!" s'exclame Créon dans la pièce de Sophocle. Créon n'est pas docile surement car comme il le dit dans les deux œuvres, il a depuis toujours les avantages d'un roi sans vivre les soucis de l'occupation d'un poste de pouvoir :"crois-tu que personne aimât mieux régner dans le tremblement sans répit, que dormir paisible tout en jouissant du même pouvoir". C'est aussi le cas pour la femme d'Oedipe, Jocaste qui " règne donc sur [l]e pays avec des droit égaux aux siens". Comme le dit Léa les détnteurs si pouvoir sont au cœur de la tragédie, ils sont les acteurs principaux. Cependant dire qu'"Œdipe est roi de sa propre tragédie" comme l'écrit Léa, c'est admettre un quelconque privilège dans la position d'Oedipe alors qu'il y en a pas.

Œdipe est condamné au "pouvoir". Il aura beau tenter de le lui échapper en quittant Corinthe, Oedipe est irrémédiablement renvoyé à sa place qu'est celle d'être le protagoniste, l'acteur principal de la tragédie que doit être sa vie. Si l'on considère qu'Oedipe est condamné au "pouvoir", on me peut pas dire qu'il est maître de soi mais plutôt qu'il subit: Oedipe est en réalité impuissant et le pouvoir qu'il détient n'est qu'illisoire. Dès la première scène de la pièce de Sophocle, Oedipe a voulu être montré comme quelqu'un occupant un poste puissant et surtout comme quelqu'un pouvant agir contre la peste. Le sort de Thèbes repose entre ses mains en vrai c'est seulement car ses mains sont à l'origine du malheur de Thèbes. Œdipe n'a que le pouvoir d'accélérer le cours de la machine déjà mise en route. Pour sauver Thèbes, Œdipe a un seul pouvoir et c'est celui de son sacrifice. Il n'est montré que comme semblant être puissant au début que pour mieux montrer qu'il ne l'est finalement pas. Ainsi la première et la dernière scène se répondent, Œdipe qui semblait être aidé des dieux et réduit à sa simple condition de mortel. C'est là où réside le paradoxe de la tragédie: Œdipe aura beau être roi, son pouvoir n'est rien face à celui des dieux, il n'est qu'illusion. En créant un film reprenant un mythe tragique, Pasolini se soumet à ce schéma, cependant il glisse dans la figure d'Oedipe d'autres types de pouvoir. 

Dans Edipo Re, Œdipe incarne la jeunesse des années 60, celle qui se révolte contre l'autorité parentale. Œdipe tue son père dans le croisement de deux chemins, c'est l'étape de l'adolescence, là où le chemin de l'enfance croise celui du monde des adultes. Cette scène est chargée de signification, elle  est celle de la révolte rebelle de l'adolescence, celle du nouvel ordre: le temps de Laïos  est fini, il est temps de briller pour Œdipe. Lorsque Œdipe jette les pierres sur les soldats de Laïos nous pouvons trouver une étrange similitude avec les jets de pavés de mai 68 sur les gendarmes. Tous deux visent à contrer l'ordre établi par les anciens, Laïos le père délégués des parents. Pasolini glisse également un message politique si l'on considère la portée marxiste de cet acte. Ne serait-ce pas simplement l'appel des classes dirigés à secouer l'autorité des classes dirigeantes? Pasolini tient à montrer son engagement social comme il le fait dans l'épilogue dans la scène avec le paysage d'usines en faisa' y jouer un viel air révolutionnaire. Bienque Œdipe porte ces messages politiques de révolte il n'est pas pour le moins plus puissant. Il ne l'est pas du tout. Il n'est pas libre d'agir et il l'est encore moins en tuant son père. Il ne fait que réaliser l'oracle car les seuls qui détiennent le pouvoir sont les dieux. Je ne suis pas d'accord avec Léa lorsqu'elle reprend une votation d'Alain qui dit que tout pouvoir rend fou, car Œdipe n'a pas de pouvoir et ses actes ne sont pas le fruit de la folie mais simplement l'effet de sa soumission.

Je me mets aux côtés de Mayalen qui dit que le pouvoir divin ne peut pas être vaincu, que dans le mythe d'Oedipe, le seul pouvoir est celui des dieux. Œdipe n'a pas comme le prétend Chloé un grand pouvoir même quand il est roi, ce n'est que par la volonté des dieux. Toutes les prétentions de pouvoir qu'Oedipe aurait pu avoir s'écroulent finalement. Œdipe n'est qu'un autre malheureux parmi les mortels chez Sophocle, un pauvre mendiant misérable, un joueur de flûte marginal pour Pasolini. Du début jusqu'à la fin les paroles divines sont les seules qui se réalisent vraiment, les seules qui ont du pouvoir.

Le pouvoir est représenté sous différents aspects dans les deux oeuvres respectives de Sophocles et Pasolini. 

Dans le film Oedipe Roi de Pasolini, le pouvoir est affiché par les costumes royaux ou la couronne et la barbe de Créon qui deviendront celles d'Oedipe, le roi, ensuite. Autre exemple : Jocaste est représenté en tant que reine par son teint pâle, ses sourcils non existants et son châle bleu : elle est la reine. De plus lorsqu'Oedipe s'adresse à son peuple, il est situé en hauteur par rapport aux autres ce qui rappelle une certaine hiérarchie, en effet : les plus puissants sont au dessus des moins influents.

Dans la pièce de Sophocle, le pouvoir est représenté à travers les dialogues, aussi retranscris quelque fois dans le film de Pasolini. Créon explique sa situation politique au côté d'Oedipe et l'on remarque que ce n'est qu'en réalité une suite de privilèges auquels Créon a accès tout comme Jocaste : "crois-tu que personne aimât mieux régner dans le tremblement sans répit, que dormir paisible tout en jouissant du même pouvoir ?", "Et tout ce dont elle a envie, sans peine elle l'obtient de moi.".

Oedipe émet à son peuple un discours sur la maladie qui frappe le pays mais n'a pourtant pas l'air si impliqué qu'il l'énonce mais souhaite simplement connaître la vérité sur son identité et utilise, de ce fait son statut de roi pour y parvenir. Et ainsi puisque son destin s'accomplit, ce sont les dieux qui ont repris le pouvoir celui et ont fait de lui un mendiant aveugle tout comme l'avait décrété Tirésias.

Le devin Tirésias est aussi une autre forme de pouvoir, lui seul détient la vérité universelle et est en paix avec lui même.

"Pouvoir, Pouvoir, dis-moi qui est le plus fort..." - Oedipe Roi, Sophocle & Pasolini



     Dans la tragédie grecque, une pièce de théâtre devait essentiellement être écrite selon des points précis. Il fallait qu’elle respecte la loi des trois unités, qu’elle se déroule au sein d’une famille royale ou de haute classe sociale et qu’elle inscrive également le thème du pouvoir. La pièce Œdipe Roi de Sophocle et sa réadaptation filmique par Pasolini respectent correctement ces règles et ainsi confèrent à l’histoire toute sa complexité.
Ainsi, il y a lieu de se poser la question suivante : Quelle image du pouvoir la pièce de Sophocle et le film de Pasolini donnent-ils ? 

     Tout d’abord, on retrouve chez Sophocle et Pasolini le pouvoir du destin. Le pouvoir royal d’Œdipe est contesté par celui des Dieux, qui lui est supérieur. Il est prédicateur, c’est-à-dire qu’il apparaît à travers la prophétie. C’est par le rôle des oracles comme la Pythie, Tirésias, la Sphinx ou l’oracle de Delphes que ce pouvoir est présent. Ainsi, on peut dire qu’il s’agit d’un pouvoir suprême puisque c’est par l’annonce du destin par les voyants qu’Œdipe va apprendre la vérité, et que la pièce va annoncer son aspect tragique.De plus, on pourrait parler du pouvoir de l’hérédité. C’est-à-dire que le destin d’Œdipe est déjà tracé bien avant sa naissance à cause de ses propres origines. La malédiction est inévitable pour Œdipe puisqu’elle prend son point de départ tout en haut de l’arbre généalogique de la famille des Labdacides. Cette malédiction se transmet donc de générations en générations... En plus des prédictions des voyants, on a le destin d’Œdipe qui est expliqué par la théorie de Freud : le complexe d’Œdipe qui est de tuer son père et de coucher avec sa mère. Phénomène présent et qui apparaît dès la toute petite enfance chez tous les garçons. Ce phénomène explicatif de son destin est donc bien une forme de pouvoir qui joue sur Œdipe. 

     Ensuite, le pouvoir politique est aussi présent dans la pièce et le film. Elle apparaît à travers le rôle de roi d’Œdipe, tel l’indique le titre même de la pièce « Œdipe Roi ».Œdipe est tout d’abord roi de par sa naissance : ses parents biologiques  sont le roi et la reine de Thèbes. De ce fait, il accède au trône et à la fonction politique par héritage. Il est ensuite roi grâce à ses parents adoptifs puisqu’eux aussi sont rois. Mais ce n’est que plus tard, c’est-à-dire à la toute fin de l’histoire lorsqu’il est trop tard qu’Œdipe découvre sa vraie origine et ses vrais parents. À travers tous ces éléments, on peut dire que le personnage d’Œdipe est bien ancré dans cette thématique du pouvoir qui lui confère un double statut royal. 
Il est donc parfaitement sujet de cette fonction politique transmise par son sang et son éducation (à travers ses parents adoptifs).On peut donc dire qu’Œdipe est parfaitement bien ancré dans cette fonction de pouvoir politique transmis par son sang et par son éducation (à travers ses parents adoptifs).Par exemple, dans la pièce de Sophocle, le prologue installe directement le contexte de l’histoire et présente Œdipe en tant que roi dans son rôle politique de roi devant faire face à la peste. 
De plus, sa dispute ensuite avec Créon témoigne bien de son statut de roi en imposant son autorité.De plus, on note une ambiguïté dans la pièce et le film du fait qu’Œdipe soir à la fois le mari et le fils de Jocaste, reine de Thèbes. Normalement, Œdipe devait uniquement être le fils de Jocaste. Or, il va devenir, en plus d’être son fils, son mari. Ainsi, il obtient un certain rang par rapport au pouvoir mais devrait pourtant être inférieur puisqu’il doit normalement lui succéder et non pas l’égaler. Il est en plus son mari, comme on l’a dit précédemment. Il égale donc Jocaste en terme de pouvoir, et Créon le dit bien : « Et tu commandes avec elle, ayant une part égale de puissance ? » - Charles Marie René Leconte de Lisle en 1877, mais qu’il vaut mieux traduire par « Tu règnes avec elle sur cette terre, à égalité de droit avec elle ». 
Enfin, on pourrait distinguer une dernière forme de pouvoir qui est celui de l’inceste. Dans la pièce de Sophocle, la tragédie d’Œdipe Roi repose sur le destin fatal du héros qui est de tuer son père et coucher avec sa mère. Il s’agit du pouvoir des Dieux auquel il ne peut pas échapper. Il a donc un pouvoir destructeur sur le personnage principal car c’est ce qui va directement le mener à sa perte.Le rapport entre la pièce et le film est le suivant : Pasolini s’inspire de l’histoire de l’inceste. C’est-à-dire qu’il fait le parallèle entre le mythe et sa propre vie. Il exprime dans son film autobiographique, combien le lien extrêmement fusionnel qu’il a avec sa mère est puissant. Il s’agit donc d’une sorte de pouvoir auquel il est soumis et ne peut s’en délier « ma mère, mon amour » dit-il dans le film. 

     Pour conclure, on pourrait expliquer le thème du pouvoir par différentes manières, ainsi, il aurait plusieurs facettes qui conduirait le héros à sa perte, c’est-à-dire à son destin tragique.

Lauren A.

“Le pouvoir est par nature, criminel.”


“Le pouvoir est par nature, criminel.” disait le Marquis de Sade, un romancier français. En effet, dans Oedipe Roi la notion du pouvoir est associée au crime, que ce soit dans le film de Pasolini ou la pièce de Sophocle. 

Tout d'abord, le pouvoir se présente sous forme politique. Comme l’a dit Marthe : Œdipe était «destiné au trône dès la naissance ».  En effet Œdipe est un héritier légitime, que ce soit par ses parents biologiques, Laïos et Jocaste, ou par ses parents adoptifs, Polybe et Mérope. Mais il devient le roi officiel de Thèbes en libérant la ville du Sphinx, c'est à dire en le tuant. Sachant qu'au début Œdipe avait tué  Laïos avant d'arriver à Thèbes, on pourrait penser qu'il était déjà devenu roi sans le savoir, puisque Laïos était son père et que le pouvoir revient directement au fils normalement. Le meurtre a donc permis à Œdipe d’accéder au pouvoir.
Ensuite, chez Pasolini le premier roi qu’on voit est Polybe, le roi de Corinthe. Mais il n’est pas mis en valeur, il est montré sur un âne. Cela ne lui donne pas une image majestueuse d’un roi. Certaines tenues d’Œdipe ne lui donnent pas non plus une image d’un roi imposant, « le spectateur est loin d’être frappé par le charisme et la force du roi. On pourrait le confondre facilement avec un homme de la ville » a dit Blanche. Les rois apparaissent donc comme des personnes normales.
Pour finir, le pouvoir politique n’est pas de tout repos. Œdipe doit faire face à la crise de la peste, il va devoir mener une enquête pour connaître la cause de cette épidémie. De plus il va y avoir le conflit avec Créon et Tirésias, qu’il soupçonne de vouloir prendre le trône.
Le pouvoir politique n’est donc pas mis en valeur, puisqu’il est associé à la mort et que les rois n’ont pas une image majestueuse.


Le pouvoir des dieux est le deuxième type de pouvoir présent dans les deux œuvres. Dans une tragédie, le héros subit toujours son destin. Un destin qui est écrit par les Dieux, des êtres supérieurs. Ces dieux ont donc un pouvoir supérieur à celui des Hommes. Œdipe apparaît donc comme un jouet des Dieux, il est soumis à leur volonté puisqu'il est maudit par eux.
Mais j’ai quand même du mal à comprendre une chose. Pourquoi les Dieux ont-ils laissé Œdipe sauver la ville et devenir roi, si au final il devra quitter la ville pour enlever le malheur qui pèse sur elle ?

Le pouvoir est donc synonyme de crime et de malheur, puisque Œdipe tuera pour accéder au pouvoir et s’exilera pour échapper au pouvoir.

Ornella BUTARE.

Dans la pièce de Sophocle comme dans le film de Pasolini, le pouvoir occupe la place central de l'histoire. Ici le pouvoir est incarné par la royauté qu'occupe Œdipe, Jocaste, Laïos, Polybe, Merope et un peu moins Créon.

Chez Sophocle comme chez Pasolini, Œdipe est prédestiner au pouvoir, il est héritier du trône de Thèbes mais le destin à fait que Œdipe se soit retrouver au main du roi et de la reine de Corinthe, Polybe et Merope. Bien entendu c'est comme qui dirait un jeu du destin car quoi qu'il arrive, Œdipe qui croyait devenir le roi de Corithe devient le roi de Thèbes comme son essence l'indique. Jocaste elle ne montre pas son statut de reine ni son pouvoir mis a part la scène ou elle sépare Œdipe e Créon lors de leur dispute. Elle apparaît plus comme soumise.
Chez Pasolini, le signe de la royauté se montre à travers les grandes couronnes royales, les habillements,... Ici c'est le pouvoir qui fait la supériorité car chaque personnage pense être au dessus de tous et exprime clairement leur supériorité et leur pouvoir.
Le pouvoir est très présent dans les œuvres de Pasolini et de Sophocle bien qu'il le soit davantage dans la pièce que dans le film, il est présenté sous différentes facettes. Au delà du mythe le pouvoir est présent dans le titre de cette tragédie qui est Œdipe Roi, ce qui nous révèle les conditions de son accès au pouvoir. Ce pouvoir qui a était une récompense du fait de son acte héroïque. Le pouvoir est donc présenté sous plusieurs formes. 

Tout d'abord nous pouvons remarquer que le pouvoir des dieux et de la divinité sont présents, ce pouvoir est l'un des principaux dans cette tragédie. Ce pouvoir de divinité est fournie par des oracles et des divins tel que Tirésias qui sont en mesure de prédire l'avenir tout au long du mythe. En effet les personnages ayant le besoin de connaitre leur destin et la signification de leur vie font appel à eux.  

Puis nous pouvons remarquer, qu'Œdipe a un très grand pouvoir dans la pièce. En effet, dès sa plus tendre enfance Œdipe est issu de la royauté, ses deux pères Polybe et Laïos, sont deux figures royales. Lorsqu'il accède au trône il obtient un pouvoir sur tout Thèbes, il est question du pouvoir politique que Jocaste et Créon possèdent également. 

En conclusion, le pouvoir représente une très grande partie dans cette tragédie. Il est représenté de plusieurs façonpremièrement divinement avec la perpétuelle quête de vérités. Et est également présenté politiquement avec le grand qu'exerce Œdipe au sommet de son trône