Le Chœur est un groupe de personne présent dans les pièces
de théâtres antiques. Ce groupe de personne représente la cite, l’opinion
publique sous forme de chant et danse mais il commente également les actions des
personnages. Dans l’œuvre d’Œdipe Roi, le chœur à une place particulière que
Sophocle et Pasolini nous expose dans leur œuvre.
Le chœur est composé de plusieurs personne, il est souvent représenter
par des enfants, des femmes ou des vieillards, ils n’ont pas un rôle important
dans la cite. Le chœur est comme passif dans tous les actions, ils ne sont que
des témoins/secteur, il nous représente en quelle que sort, ils peuvent se plaindre,
douter, encourager, demander de l’aide, il guide le spectateur dans ses émotions.
Il a aussi un point de vu réflexif sur l’action qui se déroule et l’intrigue
qui s’en suit et permet ainsi au spectateur de se projeter sans accepter
moralement ce qui ne l’est pas. Ils donnent ainsi une dimension lyrique à la tragédie.
Mais dans ce groupe, ce trouve un qui sera plus mis en avant que les autres,
celui qui sera qualifier de chef du groupe, il s’agit du coryphée. Celui-ci entre
en dialogue directe avec les personnages, il permet à la scène d’évolue, il
questionne souvent les autre personne fessant partie du chœur et prend parfois
la parole à son nom. Nous pouvons dire
que le coryphée établit un lien direct avec les personnages contrairement au chœur
qui lui a plus un lien avec le spectateur.
Dans l’œuvre de Sophocle et Pasolini, le chœur remplie
exactement tous ces fonctions. Dans l’œuvre de Sophocle, le chœur traduit les émotions
des personnages comme ceux que peux avoir le spectateur. La présence du coryphée
qui donne un lien directe entre le chœur et les personnages, elle donne aussi l’occasion
au coryphée d’agir aussi dans la pièce. Par exemple dans l’œuvre de Sophocle,
lorsque Œdipe perd tout son calme dans les différentes étapes de la tragédie, c’est
le coryphée qui est là pour le calme et le recadre et les guide vers le droit chemin
« Ô princes, arrêtez ! Mais je vois Jocaste sortir justement du palais. Il
faut qu’elle vous aide à régler la querelle qui vous a mis aux prises ». le
chœur va agir tout au long de la pièce mais on les voies déjà lorsqu’il
accompagne le prêtre au début de la pièce et Œdipe a son départ de Thèbes à la
fin, on peut dire qui sont comme l’ouverture de la tragédie et c’est encore eux
qui vont accompagner à clore la tragédie, lorsque Œdipe qui Thèbes, c’est le chœur
qui va clore la tragédie en adressant au spectateur comme si il s’adresse au
peuple de Thèbes « Regardez, habitants de Thèbes, ma patrie. Le voilà
cet Œdipe, cet expert en énigmes fameuses qui était devenu le premier des
humains. Personne dans sa ville ne pouvait contempler son destin sans envie.
Aujourd’hui, dans quel flot d’effrayant misère est-il précipite ! C’est
donc ce dernier jour qu’il faut, pour un mortel, toujours considère. Gardons-nous
d’appeler jamais un homme heureux, avant qu’il ait franchi le terme de sa vie
sans savoir subi un chagrin ». Le chœur qui est présent quasiment dans
chaque scène est un allie important pour la tragédie et pour des personnages
comme Œdipe. Dans le film de Pasolini, le chœur n’est pas vraiment représenter
par un groupe de personne mis à part quelque scène comme lors de l’arrivée du bébé
à Corinthe ; lorsque Œdipe est porter triomphant par la foules des thébains
après le meurtre la Sphinge ; ou du groupe de femme qui joue avec Jocaste.
Dans son œuvre cinématographique, Pasolini ne donne pas le rôle au chœur de
traduire les émotions puisqu’elles se misent sur le visage des spectateur-témoin.
Par exemple lors de l’arrivée du bébé à Corinthe, expression de joie ; L’entretien
de Tirésias, on peut voir de l’anxiété sur le visage du messager. Le chœur chez
Pasolini est aussi représenter par les différentes musiques qui sont présente
dans le film : par exemple, durant le prologue lorsque la mère apparaît
seul dans le prêt en train d’allaiter son bébé, le quatuor de Mozart apparaît
pour nous rappeler le thème de la mère mais elle poursuit Œdipe et marque la fatalité
qui pesé su lui. Ou lors de la consultation de la pythie ou de la mort de Laïos,
la musique japonaise, le son de la flûte et les percussions évoque le thème du
destin. Les chants musicaux sont aussi une représentation du chœur comme lorsque
les femmes de Corinthe chantent pour accueil le bébé ou le son de la flûte joue
par Tirésias.
Disons que le chœur est un élément central de la tragédie,
dans Œdipe Roi, elle permet de faire évolue la tragédie, et de guider les personnages
pour faire accomplir la tragédie. Chez Sophocle, elle est le soutien d’Œdipe comme
elle peut être celle qui va guider Œdipe dans le gouffre de sa tragédie. Alors
que Pasolini, va faire interpréter le chœur à travers les différentes musiques,
elle accompagne les personnages tout au long de l’histoire pour souligner et interpréter
leur destin.