Le sacré c'est par définition ce qui est
mis en dehors des choses ordinaires, communes, il s'oppose donc tout
naturellement au profane, mais aussi à l'utilitaire. Il désigne ce qui est
'interdit, par exemple lorsque l'on dit « c'est un objet sacré» Il y'a une
certaine importance accordée à cette objet, comme si il l'objet en question est
mis hors du monde. On associe souvent de manière inconsciente le sacré à la religion, dès lors le Sare est-il indissociable de la religion ?
Nous tenterons de répondre à cette question à travers deux œuvres, Œdipe roi de
Sophocle et Œdipe roi de Pasolini
La tragédie a elle-même pour origine les
fêtes religieuses les Dyonisis, en effet le mythe d'Œdipe roi est une tragédie
écrite par Sophocle dans l'antiquité grec (cinquième siècle av J-C) , à cette
époque la religion a une place primordiale dans la vie des citoyens, on
considère le destin comme une divinité, on faisait des offrandes aux dieux.
L'homme de cet époque étaient soumis aux bons vouloir des dieux, qui étaient
sacrés c'est – à- dire qu' ils été Considérés comme une puissance extérieure
.Alors que Pasolini lui réalise son
adaptation cinématographique du mythe à l'époque moderne, il y a eu la
séparation entre l'église et l'état , et l'on prône une société laïque. Malgré
Ces différences on s'aperçoit que le sacré est indissociable de la religion
.Chez Sophocle le Sacré est manifeste à travers la parole. L’exemple de l’Oracle,
lors du troisième épisode le Corinthien demande à Œdipe «Et d'où provient la
peur qu'elle t'inspire» œdipe répond
«D'un oracle des dieux
effroyable, étranger.» Ces deux citations montre à quelle point Œdipe craint
l'oracle des dieux, et que leurs paroles sont sacralisées, c'est les divinités
qui sont à l'origine de cette prophétie, il ont une grande influence dans la
vie des hommes .On retrouve la même dimension du sacré chez Pasolini qui choisit de garder les personnages de la
pythie et de la sphinge. Lorsque Œdipe quitte
polype et Mérope pour aller voir la pythie, elle lui révèle son destin
qui a été décider par les dieux, les paroles sont sacré car tout comme chez
Sophocle elle viennent des dieux même si il ne les désignent pas ouvertement.
Juste après l'oracle Œdipe décide de fuir son destin parce qu'il croit à la
prédiction de la pythie.
La dimension du sacré est
présente dans les lieux, Sophocle énumère différent lieux sacré comme les
temples, où Jocaste souhaite faire une offrande afin de calmer la colère des
dieux, épisode 3 «Chefs de ce pays
l'idée m'est venue d'aller dans les temples des dieux afin de porter de mes
mains ses guirlandes, ces parfums.», les
temples sont des lieux sacrés ou
l'on effectue des prières, des offrandes
pour les dieux ,afin qui nous délivrent de nos malheurs... Chez Pier Paolo
Pasolini il place la pythie en haut de
la colline où personne ne va, sous un arbre entouré de
personnes, elle porte une grande coiffe, elle est présentée comme une grande prêtresse qui ne serait pas
totalement humaine avec des dons divin,
elle a le pouvoir de lire l'avenir. Il
reprend néanmoins la mythologie grec car pour eux les dieux étaient
personnifiés, ils avaient un comportement humain il ressentait la colère la
vengeance tout ce qui est propre à
l'homme. Il reprend toute ces caractéristiques
dans les personnages de la sphinge et de la pythie.
Néanmoins Pasolini
désacralise ces personnages, la Sphinge est représentée les jambes ouvertes, on
montre la gourmandise de la pythie, en clair Pasolini profane l'image des
divinités il vulgarise la pythie et la sphinge et les réduit à des êtres
humains. Chez Sophocle on retrouve cette désacralisation des dieux en effet les
dieux ne sont pas présents, ils n’interviennent pas dans la pièce ils sont
cités. Les dieux sont malmener à cause de l'orgueil des hommes, remise en cause
de Jocaste de l'interprétation des mortels Durant l'agôn entre Œdipe est
Tirésias, Œdipe se croit supérieure à Tirésias lorsqu'il dit « Il fallait de la
divination» la parole des dieux est remise en question. Chez Pasolini Tirésias est humanisé, c'est un clochard il
paraît faible, L’image des dieux est ternie.
On assiste quand même à
sacralisation quand Œdipe se crève les
yeux il reprend sa place d'homme et arrête enfin de croire qu'il peut éviter
son destin. Chez Pasolini quand la vérité est révélée tout semble apporte l’apaisement.
Conclusion : Le sacré est une notion
importante du mythe d'Œdipe, Pasolini et Sophocle montre de manière différentes
que la religion est devenu une banalité, que certain hommes se pensent
au-dessus de tout et ?est ce que finalement l'histoire
d'Œdipe n'est pas l'histoire d'un homme
qui pensait pouvoir défier les dieux ? jeanne lamoulie
C'est un devoir bien argumenté, avec une analyse précise des oeuvres, dans une logique de comparaison. Il faudrait toutefois faire apparaître plus clairement le plan.
RépondreSupprimerAttention aux quelques fautes d'orthographe et à la construction des phrases (ponctuez vos phrases).
Bravo ! Des progrès ! Poursuivez ainsi !