La peste est
souvent dans les œuvres littéraires, une métaphorisation de la condition
humaine. Elle définit l’absurdité et le malheur de l’homme. C’est notamment le cas dans Œdipe Roi. La
peste est un élément clé de la tragédie. C’est elle qui va permettre d’éveiller
des vérités horribles que les personnages auraient préférés faire taire à
jamais. Ainsi, sachant que la peste est une symbole de la tragédie, il serait intéressant de voir de qu’elle façons elle est un moteur
narratif qui installe le tragique; de qu'elle façons elle met en relief la relation homme/dieux a travers cette dernière et enfin de voir en quoi la peste est une métaphore d’Œdipe.
La peste est,
tout d’abord, dans la pièce de Sophocle et le film de Pasolini un moteur
narratif qui installe le tragique.
Chez Pasolini, à la différence de chez Sophocle, la
peste est répresenté physiquement lors d’une scène assez briefe. Cette dernière,
reste courte mais intense, elle va d’ailleurs engendrer chez le specteur de l’angoisse,de la haine,
mais egalement du dégout. En effet, Pier Paolo Pasolini va, grâce a un jeu de
caméra nous mettre dans un rôle de voyeur. Tout au long de la scène, est
effectué des zooms sur les cadavres des habitants de Thèbes. En nous montrant
ces images, le scénariste fait le choix de nous révéler les facettes les plus dévastatrices
de la peste. On voit les moindres detailles des corps, des visages, qui sont
complétements detruits. Il est parvenu également, a faire ressortir le tragique
du mythe. Cette scène va être symbole de la transition entre la vie illusoire
que les personnages du film et de l'oeuvre littéraire mener (par exemple avec Œdipe qui penser être le
fils des rois de Corinthe), à la vie réel et donc à l’accomplissement de
l’oracle des dieux (L’inceste entre Jocaste et Œdipe). De cette façon, Pasolini
nous prépare, d’une manière « cruelle » si on peut dire, aux
évènements à venir.
Chez Sophocle par contre, dès la première page nous sommes mit dans le
contexte de la peste. En effet, la première scène s’ouvre sur des paroles
livrées par le Œdipe et ensuite par le prêtre. C’est à travers les mots et les
métaphores, que Sophocle va parvenir à créer une angoisse profonde chez le
spectateur. Même si le sentiment ne sera pas aussi explicit que chez Pasolini.
Par exemple, le prêtre va décrire la peste en disant que « La mort la
frappe (Thebes) dans les germes où se forment les fruits de son sol, la mort
frappe dans ses troupeaux de bœufs, dans les femmes, qui n’enfantent plus la
vie… ». Ainsi, il va implorer Œdipe, et va le supplier d’être à nouveau (après
la Sphinge) le héro et le « delivreur » du peuple Thebain. De cette
façons, dans l’œuvre littéraire, le moteur du mythe démarre dès le prologue à
cause de la peste.La peste est de nouveau un
symbole du tragique, et tant donné que il va permettre d’activer non seulement
l’enquête sur la mort de Laïos, mais surtout la quête sur la vérité de toute
une vie.
La peste va
donc être chez Pasolini comme chez Sophocle, un moteur narratif de la tragédie
qui nous installer, dans une ambiance tragique et angoissante.
La peste va
non seulement être symbole de « moteur », mais egalement un moyen de
montrer le liens des hommes avec les dieux.
En effet, chez Pasolini, même si les dieux ne sont pas
autant implorés quand dans l’œuvre littéraire, on ressent leur présence. Avant
la scène de la peste, Œdipe ne se livré que au hasard (apres la decouverte
des procrastinations de la Pythie), c’était une manière de defier l’autorité des
dieux, en leur montrant qu’ils n’ont surment pas le dessus sur les mortels.
Cependant on voit que à chaque fois que ce derniers se livré au
« hasard », il finissait par être rattrapé. La peste en est la
preuve. Elle est tel la tempête après le calme. Le reveil brutal après une
nuit honirique. Le personnage principal vivait dans l’illusion, jusqu'à ce que les dieux en decide autrement et montre que tout
mortels, se doit d’être soumis aux dieux.
Chez Sophocle, la peste est le reflet du lien des hommes
avec les dieux.
Toute la tragedie tourne au tour de malheur infliger par
les dieux. Ce sont bien ces derniers qui ont lancé le phenomene de la peste sur
Thebes. C’est a travers Créons, que Œdipe, en même temps que les spectateur,
decouvre la clé pour délivrer Thèbe de son malheur. Créon lui dit :
« Sire Phoebos nous donne l’ordre exprés « de chasser la souillure
que nourrit ce pays, et de ne pas l’y laisser croitre jusqu'à qu’elle soit
incurable… ». C’est après cette a voeux de Creon, que Œdipe va ordenner de
ré-ouvrir l’enquete sur Laïos. Ne sachant pas que le meurtrier de Laïos n’est
personne d’autre que lui. Ceci est un symbole de la superiorité des dieux. Car
ils sont parvenus a faire s’interroger le propre meurtrier sur son
action ; et sont parvenus a faire que le meurtrier lançe des injures en sa
propre personne.
Enfin, la
peste est rien d’autre qu’une métaphore de Œdipe. Tant bien chez Sophocle que chez Pasolini.
Œdipe tout
comme la peste est considéré comme un malheur, une souillure. Il à le rôle un
peu pitoyable de l’homme qui est condamné a vivre dans la souffrance et dans
l’illusion de bonheur toute sa vie. Il est un élement destructeur. Œdipe sans
le vouloir detruit son entourrage. Pareillement que la peste, une fois atteint
par son malheur, il va le transmettre a tous le monde. Chez Sophocle, Œdipe est l’un des premier a vouloir s’en
« éloigner », il veut a tout prix savoir comment s’en
« purifier », et fait vœux de la faire disparaître. A travers ces
dits, nous avons l’impression que Œdipe se sent directement concernés, beaucoup
plus que le peuple même. Il le dit notamment a un moment au peuple « il
n’est pas un qui souffre autant que moi ». C’est comme si inconsciemment,
notre protagoniste retrouver toute sa vie dans la peste. Lorsque qui parle de
sans délivrer, automatiquement, on va avoir un regard plus global sur les
paroles. On comprend directement qu’il va chercher a tout prix a se libérer des
souhaits des dieux. Chez
Pasolini, la peste apparaît directement après la scéne d’inceste entre Jocaste
et Œdipe. Il y’a la transmission d’un message un peu d’alerte. En d’autre mots,
le fait qu’il y ait la scène d’horreur et de dégout juste après une scène qui
est censé incarné la passion et l’amour. Il y’a une légère mise en abîme du dégout
de l’inceste a travers une « metaphore » qui est la peste. De plus, tout comme Œdipe, la peste
n’a pas demander a être là. Cela peut sembler bizard à dire mais en effet ce
n’est qu’une consequence de la volonté des dieux ; le destin d’Œdipe n’est
qu’une consequence de la volonté des dieux. Chez Sophocle, lors de la gone entre Tirésias et Œdipe, la vielle homme lui
dit que la réelle souillure c’est lui. Une vérité que Œdipe d’ailleurs,
n’accepte pas. C’est quelque temps après son auto mutilation, Oedipe reconnaît
son rôle pitoyable il dit egalement « j’ai donné l’ordre formel à tous de
repousser le sacrilege, celui que les
dieux mêmes ont révélés impur, l’enfant de Laïos … ». Chez Pasolini la souillure du
personnage ce voit surtout lorsque le feu est allumé sur les marches des
escaliers lorsque qu’il a eu accès à la vérité. Les flammes sont surement le
symbole de la descente aux enfers.
En sommes,
dans la tragédie d’Œdipe, la peste est un moteur narratif de la, il actionne
l’enquête et la quête de la vérité. C’est le miroir de la relation ambigu que
les mortels détiennent avec les dieux.
Il est symbole du tragique et est le reflet incontestable de notre
protagoniste. La peste traduit également la quête irréversible de la liberté et
du bonheur de l’homme.
C'est AB dans l'ensemble (notamment pour la progression du plan). Cependant, l'ensemble manque de rigueur et d'approfondissement. Ex: vous n'analysez pas suffisamment la pièce dans votre 1ère partie, idem pour le film dans votre 2ème partie. Les analyses ne sont pas assez précises. Attention surtout à la maîtrise de la langue (notamment l'orthographe et la construction des phrases) !!! Poursuivez vos efforts.
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