Scandale dans la famille royale
Pris en flagrant délit dans la chambre nuptiale, le Roi Oedipe (Οἰδίπους) et la Reine Jocaste (Ἰοκάστη) ont fait l'oeuvre d'un scoop des plus effrayants! Cette découverte s’est
faite ce matin : notre chère reine serait non seulement l’épouse, mais
également LA
MERE de notre bien aimé roi…
En effet, nous rapporte une
des femmes de ménage du Palais : « Je suis entrée dans la chambre
pour faire la poussière. Bien évidemment je pensais que la chambre était libre,
puisqu’à cette heure-là, le roi et la reine s’en vont en promenade dans le jardin…
Et voilà que je les surprends en plein dans leur ménage… Mais là n’est pas le
problème : j’entends Œdipe appeler sa tendre épouse ‘Mère’ ! J’ai cru
tout d’abord que mes oreilles me faisaient une blague, mais il a répété ce mot
une seconde fois ! ». Suite à cela, la femme de ménage - Azalée (ἀζαλέος), (pensant bien faire, s'en va se renseigner auprès de Créon (Κρέων) - à priori frère mais aussi oncle d'Oedipe. Malheureusement pour elle, celui-ci a explosé de fureur et en a fait un esclandre, informant tout le Palais de cette fâcheuse découverte.
Infâme inceste qui de surcroît nous a révélé, par l'intervention du notaire Tiresias - connu pour se prendre pour un devin - qu'Oedipe était le meurtrier de son père! Preuve à l'appui, il fit venir un simple boulanger, autrefois serviteur de Laïos, qui dévoila toute la vérité.
Honteuse de voir que Thèbes découvre petit à petit son précieux secret, Jocaste se pend dans la chambre! "Il lui a fallu à peu près 1 minute et 46 secondes pour épuiser son dernier souffle", nous rapporte le Messager-Détective en chef, Monsieur Angelo (ἄγγελος). Il soutient également que peu de temps après, Oedipe s'insurge dans la chambre et se crève les yeux avec la broche de sa femme, ce qui lui causera sûrement
quelques complications (infections).
Après
s’être mutilé, Œdipe sort et se poste à la porte du Palais. Face à son peuple,
il prononce un discours tragique et éloquent : « … Mes frères, mes
sœurs, hier encore je me tenais devant vous avec toute la fierté de vous
représenter […]. J’ai
juré solennellement de punir et exiler celui qui aurait tué le roi Laïos. Me
voici. […] je m’en
vais errer sur les routes pour ne plus jamais revenir, en espérant que vous
trouverez dans votre cœur, de la place pour mon pardon. »
Lauren CORNAH
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