samedi 25 mars 2017

une lutte entre les forces du Bien et celles du Mal

  Le thème du diable et de l'ange est présent tout au long du livre,le diable est lui présenté comme un contrepoint à la religion et au puritanisme qui parcourent le roman des Faux-Monnayeurs.Il constitue les ultimes propos de Monsieur La Pérouse, rapportés par le journal D’Édouard chapitre (III,18.)Face au diable il y'a la figure de l'ange, c'est une lutte qui s'engage entre ces deux,on découvre chez Gide un coté très religieux de plus tout l’intérêt du livre est de voir quels personnages finira par succomber ? Est-ce la lumière qui va l'emporter sur l'ombre ? Même les personnages pure tels que Édouard,Vincent,Boris vont-ils résister à l’appel du diable.

La présence du diable

La religion et sa morale sont représentés par les familles -Profitendieu, Molinier,Vedel et leur idéologies bourgeoise traditionnelle. Néanmoins c'est surtout ,la pension Azais qui condense la pensée protestante au travers du Vieux pasteur Azais, du couple Vedel, et de l’enseignement dispensé.Or ce que ces familles et ce lieu produisent n'est que vice et perversité. « le diable s'affirme dans notre négation »crit hier soir quelque pages de dialogue à ce sujet qui pourrait bien devenir.. le sujet centrale de tout le livre, c'est-à-dire le point invisible autour de quoi tout tourne (Gide le journal des Faux-Monnayeurs, p.34).Les illusions du vieil  Azais, et les convictions professionnels du pasteur Vedel (p. 354) semble générer ce  Mal qu'ils refusent de voir.
En effet le mal est toujours présent dans ce roman, on  peut citer les tentatives de suicide de La Pérouse , celle d'Olivier, la Bâtardise, ou encore l' affaire de mœurs; le vol ,la manipulation, la trahison amoureuse, tentation financière …..
Chaque chapitre apporte un élément nouveau possédé par le diable,  « ou plutôt il se croit diable lui-même » (p361).Il est possible que le titre du livre Faux-Monnayeurs annonce déjà ce mal explicitement.Mais la surprise vient des plus jeunes,comme Georges,Ghéridanisol  ils nous apparaissent comme les plus nuisibles.
Le personnage de Vincent ,est l’exemple le plus spectaculaire, car il à succomber au diable petit à petit, et ses étapes sont décrites par la voix d'André Gide dans le roman.Au début Vincent personnage innocent a une affaire avec la jeune Laura , mais celle-ci était déjà marié.Lorsque qu'elle apprit qu'elle était enceinte, ce fut impossible pour elle de retourner auprès de son mari.Vincent alors décida de donner  de l'argent à, jusqu'au jour où  il perdit tout son argent dans un jeux d'argent .Le jeux représente le diable, puisque Vincent avait perdu tout l'argent qu'il devait donner à Laura, il laissa  la jeune femme seule, sans argent pour payer sa petite chambre.Laura tenta de le supplier mais rien n'y fait...
A travers cet exemple on s'aperçoit que le diable est une sorte d’âme invisible qui  se cache  partout, et attaque lorsque les personnage sont faibles ou dans une situation contraignante.Comme l’affirme très clairement Gide dans son journal des Faux-Monnayeurs «  J'en voudrais un qui circulerait incognito à travers tout le livre et dont la réalité s'affirmeraient d’autant plus qu'on croirait loin en lui. »(JFM,p.37).Dans cette citation Gide décrit le diable, et on peut l'associer à un personnage ,Strouvilhou,qui est peu présent physiquement mais il est toujours question de lui dès qu'une action répréhensible et immorale est envisagée, même assisté par son neveu et disciple Léon Ghéridanisol.Il est à l'origine du trafic de monnaie à Paris (III,5).

Comme je l'ai souligner dans mon introduction on assiste à un combat entre la pureté et la perversité
nous avons développer la présence du démons ou diable, et face à lui il y'a l'ange.
L'angélisme existe aussi dans le roman.Ainsi , la pureté de Bronja lui permet de voir les anges (p.336) selon Boris ; quant à Bernard , il en voit un au jardin du Luxembourg et il le suit : « Il ne croyait à aucun dieu, de sorte qu'il ne pouvait prier;mais son cœur était envahi d'un amoureux au besoin de don, de sacrifice ; il s’offrait » (p.332)
Boris lui, peut – être compris comme comme une incarnation angélique, offert en sacrifice à la perversité du monde.Tout comme l'était Jésus -christ.
Il y' a par la suite des personnages moralement opposés. Les deux faces de la morale sont bien incarnés dans le roman par des couple de personnage antithétique.Représentant le Mal et le Bien:Georges contre Boris , Armand contre Bernard, Passavant contre Édouard,Lilian contre Laura … Les personnages du roman peuvent être ainsi appariés sur leur opposition morale,contrairement au principe que Gide énonce dans le journal des ( FM) : « Il n'est pas bon d'opposer un personnage à un autre, ou de faire des pendants »JFM,p.15.
La seconde opposition qui marque la rupture entre la pureté et la  perversité,c'est l'opposition entre la nativité et l'imposture, en effet les personnages « pures » sont aussi très naïf , ce qu'ils les condamnent dans cet société « où chacun triches » ils donnent leurs confiance et sont trahis, comme Boris ou Laura.Armand et Passavant remettent en cause les valeurs morales, religieuses,familiales, alors que Bernard les revendique le respect de celle -ci comme « la probité ». p.198
 

En conclusion le livre nous offre une vision de la vie, ou de la société d'une époque divisée entre le Bien et le Mal,où pour survivre il faut tricher car tout le monde le fait.Mais malgré cela nous avons un espoir représenter par des âmes pures qui nous montre que même dans le noir totale il y' aura toujours  de la lumière.

jeanne lamoulie

1 commentaire:

  1. C'est un travail pertinent, mais il aurait fallu approfondir davantage vos exemples. Quelques maladresses dans l'expression. Poursuivez ainsi ! :)

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