Le thème du diable et
de l'ange est présent tout au long du livre,le diable est lui présenté comme un
contrepoint à la religion et au puritanisme qui parcourent le roman des Faux-Monnayeurs.Il
constitue les ultimes propos de Monsieur La Pérouse, rapportés par le journal
D’Édouard chapitre (III,18.)Face au diable il y'a la figure de l'ange, c'est
une lutte qui s'engage entre ces deux,on découvre chez Gide un coté très
religieux de plus tout l’intérêt du livre est de voir quels personnages finira
par succomber ? Est-ce la lumière qui va l'emporter sur l'ombre ? Même les
personnages pure tels que Édouard,Vincent,Boris vont-ils résister à l’appel du
diable.
La présence du diable
La religion et sa morale sont représentés par les familles
-Profitendieu, Molinier,Vedel et leur idéologies bourgeoise traditionnelle.
Néanmoins c'est surtout ,la pension Azais qui condense la pensée protestante au
travers du Vieux pasteur Azais, du couple Vedel, et de l’enseignement
dispensé.Or ce que ces familles et ce lieu produisent n'est que vice et
perversité. « le diable s'affirme dans notre négation »,écrit hier soir quelque pages de dialogue à ce sujet qui
pourrait bien devenir.. le sujet centrale de tout le livre, c'est-à-dire le
point invisible autour de quoi tout tourne (Gide le journal des
Faux-Monnayeurs, p.34).Les illusions du vieil Azais, et les convictions professionnels du
pasteur Vedel (p. 354) semble générer ce
Mal qu'ils refusent de voir.
En effet le mal est toujours présent dans ce roman, on peut citer les tentatives de suicide de La
Pérouse , celle d'Olivier, la Bâtardise, ou encore
l' affaire de mœurs; le vol ,la manipulation, la trahison amoureuse, tentation
financière …..
Chaque chapitre apporte un élément nouveau possédé par le
diable, « ou
plutôt il se croit diable lui-même » (p361).Il est possible que le
titre du livre Faux-Monnayeurs annonce déjà ce mal explicitement.Mais la
surprise vient des plus jeunes,comme Georges,Ghéridanisol ils nous apparaissent comme les plus
nuisibles.
Le personnage de Vincent ,est l’exemple le plus
spectaculaire, car il à succomber au diable petit à petit, et ses étapes sont
décrites par la voix d'André Gide dans le roman.Au début Vincent personnage
innocent a une affaire avec la jeune Laura , mais celle-ci était déjà
marié.Lorsque qu'elle apprit qu'elle était enceinte, ce fut impossible pour
elle de retourner auprès de son mari.Vincent alors décida de donner de l'argent à, jusqu'au jour où il perdit tout son argent dans un jeux
d'argent .Le jeux représente le diable, puisque Vincent avait perdu tout
l'argent qu'il devait donner à Laura, il laissa
la jeune femme seule, sans argent pour payer sa petite chambre.Laura
tenta de le supplier mais rien n'y fait...
A travers cet exemple on s'aperçoit que le diable est une
sorte d’âme invisible qui se cache partout, et attaque lorsque les personnage
sont faibles ou dans une situation contraignante.Comme l’affirme très
clairement Gide dans son journal des Faux-Monnayeurs « J'en voudrais un qui circulerait incognito à travers tout
le livre et dont la réalité s'affirmeraient d’autant plus qu'on croirait loin
en lui. »(JFM,p.37).Dans cette citation Gide décrit le diable, et
on peut l'associer à un personnage ,Strouvilhou,qui est peu présent
physiquement mais il est toujours question de lui dès qu'une action
répréhensible et immorale est envisagée, même assisté par son neveu et disciple
Léon Ghéridanisol.Il est à l'origine du trafic de monnaie à Paris (III,5).
Comme je l'ai souligner dans mon introduction on assiste à un
combat entre la pureté et la perversité
nous avons développer la présence du démons ou diable, et
face à lui il y'a l'ange.
L'angélisme existe aussi dans le roman.Ainsi , la pureté de Bronja lui permet de voir les anges (p.336) selon Boris ; quant à Bernard , il en
voit un au jardin du Luxembourg et il le suit : « Il ne croyait à aucun dieu, de sorte qu'il ne pouvait
prier;mais son cœur était envahi d'un amoureux au besoin de don, de
sacrifice ; il s’offrait » (p.332)
Boris lui, peut – être compris comme comme une incarnation
angélique, offert en sacrifice à la perversité du monde.Tout comme l'était
Jésus -christ.
Il y' a par la suite des personnages moralement opposés. Les
deux faces de la morale sont bien incarnés dans le roman par des couple de
personnage antithétique.Représentant le Mal et le Bien:Georges contre Boris ,
Armand contre Bernard, Passavant contre Édouard,Lilian contre Laura … Les
personnages du roman peuvent être ainsi appariés sur leur opposition
morale,contrairement au principe que Gide énonce dans
le journal des ( FM) : « Il n'est pas bon d'opposer un personnage à
un autre, ou de faire des pendants »JFM,p.15.
La seconde opposition qui marque la rupture entre la pureté
et la perversité,c'est l'opposition
entre la nativité et l'imposture, en effet les personnages « pures »
sont aussi très naïf , ce qu'ils les condamnent dans cet société « où chacun triches » ils donnent leurs
confiance et sont trahis, comme Boris ou Laura.Armand et Passavant remettent en
cause les valeurs morales, religieuses,familiales, alors que Bernard les
revendique le respect de celle -ci comme « la
probité ». p.198
En conclusion le livre nous offre une vision de la vie, ou de
la société d'une époque divisée entre le Bien et le Mal,où pour survivre il
faut tricher car tout le monde le fait.Mais malgré cela nous avons un espoir
représenter par des âmes pures qui nous montre que même dans le noir totale il
y' aura toujours de la lumière.
jeanne lamoulie
C'est un travail pertinent, mais il aurait fallu approfondir davantage vos exemples. Quelques maladresses dans l'expression. Poursuivez ainsi ! :)
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