Dans le Journal des
Faux Monnayeurs, André Gide nous dit : « Le diable qui circulerait incognito à travers tous le livre et dont la
réalité s’affirmerait d’autant plus qu’on croirait moins en lui ». En
effet, le diable et l’ange font partie intégrante, du livre. Il se promène, se
jouer et s’amuse de chaque personnage du livre. Seulement voilà, c’est le
diable qui domine plus l’histoire que l’ange en question. Sous divers forme et divers
moment, l’ange et le démon intervienne dans la vie des personnages.
Parlons tout d’abord de la présence de l’ange.
L’ange n’a pas une aussi grande place que le démon dans les
Faux Monnayeurs mais, il apparaît aussi au personnage ou dans les personnages. Parmi
les personnages, le petit Boris et Bronja sont tous deux des modèles de la
pureté, et aspire tous deux la recherche et la croyance en Dieu. Cependant le
destin de sera pas aussi clément avec eux, Bronja meurt et Boris se suicide. Le
personnage de Bernard aussi fait partis de ces personnages qui perçoivent la
présence de l’ange. Bernard a une rencontre directe avec un ange mais tente de
lutte contre celle-ci tous les nuits, il cherche à tout prix à s’en détacher.
Mais le fait que Bernard soit en quête de pureté va à l’encontre de son
détachement de l’ange. Dans la deuxième partie de livre qu’il se déroule à
Saas-Fée, Bernard dit à Laura : « Oh ! Laura ! Je voudrais
tout au long de ma vie, au moindre choc rendre un son pur, probe, authentique ».
Cependant la société bourgeoise d’où sont issue leurs parents ne répond pas à
ce désir de pureté. Malgré cette faible
présence de l’ange dans l’œuvre, le Dieu lui y apparaît mais pas sous la forme
d’un être supérieur et bon, non, La Pérouse remet en question la bonté de Dieu lorsqu’il
dit « Dieu s’est moqué de moi » ou « C’est son vilain jeu ».
La Pérouse nous présente alors un Dieu trompeur, et malicieux.
Mais, si l’ange n’a pas une très grande place dans l’œuvre c’est
que le démon y occupe une très grande place.
Tout d’abord, le narrateur énonce de nombreuse fois la
présence du diable dans la vie des personnages : « La famille
respectait sa solitude ; le démon pas » ou « Laissons-le tandis
que le diable amusé le regarde glisser la petite clé dans la serrure. ». Mais
ce n’est pas que sous cette forme que le diable se présente à nous, il se présente
aussi dans le acte voir même dans le personnage en question. Le grand
personnage qui à lui seul représente le diable c’est belle et bien Le Compte de
Passavant. Ce personnage manipulateur, marionnettiste pervers est une totale réincarnation
du diable. Il aspire tout ce qu’on déteste de plus au monde : le vice, la
malice, l’argent facile, mondanité, la volonté de corrompre tout ce qui est
pur, beau et probe. La présence du diable se présent à travers des formes
tentatrices. Par exemple, les fils Molinier eux sont totalement tombé sous le
charme du diable : Vincent avec Lady Griffith, le petit Georges avec
Ghéridanisol et Olivier avec Passavant. Mais, le diable, pousse aussi les
personnages à des actes horrible, mesquin et vicieux. Vincent est totalement
pris par les jeux d’argent, et le démon qui aura une total emprise sur lui le
poussera au meurtre de Lady Griffith. Le petit George et ses compagnon, guider
par le diable sont auteur du trafic de fausse monnayes et des orgies, mais
aussi du suicide de Boris.
Assez bien dans l'ensemble, mais il aurait fallu problématiser davantage votre devoir et proposer une argumentation moins manichéenne.
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