Ange
et démon
.Des la première lecture du roman Les faux-monnayeurs d'André Gide on peut voir que des figurent mystiques
parcourent toute l’œuvre. Incarnés
par des personnage ou laissées paraître à travers quelques
procédés. Nous verrons en quoi la présence du démon mais aussi de
l'ange se font sentir dans ce roman et dans quelles mesures elles se confrontent.
André Gide utilise des procédés littéraires subtils comme
l'onomastique pour laisser transparaître la présence du démon dan sosn oeuvre. En effet,dans sa volonté de donner un
aspect diabolique à certains personnages l'auteur donnera même des noms qui sont révélateurs de leur
symbolique. Par exemple le nom : Lilian Griffith donne si on le
contracte le nom de Lilith, un démon féminin de la tradition juive
elle représenterait un danger pour les femmes enceintes comme Laura,
à qui Lady Griffith va causer indirectement du tord. De plus Lilith symbolise la
séduction des jeunes hommes, elle
est la figure tentatrice par excellence. Séductrice, elle est, avec
Passavant, les deux figures diaboliques dominantes du roman . Gide joue aussi sur le nom de ce dernier personnage dont le nom signifie celui qui « passe avant »
personnage individualiste, dont l' égo n'est que trop gros. Passavant
influence de mauvaise manière Olivier, il est détestable et
immoral. Il veut tout corrompre, Vincent tout d'abord, en le poussant
à jouer, puis Olivier, sur qui il exerce une mauvaise influence et l’entraîne dans ses vices. Antagoniste
littéraire d’Édouard, il voit la littérature comme une industrie
et cherche a en faire profit. Mais Edouard, ne voit pas en ce
dernier qu'un rival sur le plan littéraire. En effet, les deux personnages semblent se
disputer Olivier, cela pourrait nous faire penser à un combat où
le bien et le mal s'opposent.
Edouard
voit en Passavant un véritable danger, il se sent menacé et est même
jaloux de la relation qu'il entretient avec Olivier.
Ghéridanisol est un autre personnage qui va, malgré son jeune age, incarner le mal. Très loin d'une innocence infantile, il est celui qui poussant le petit Boris
à commettre un suicide . Il représente le mal dans le corps
d'un enfant. Ce qui est difficilement imaginable, on le dira
également page 375 « On préfère tout supposer, plutôt que
l’inhumanité d’un être si jeune » . Le mal peut donc s’incarner chez des être jeunes, les "êtres en formation" mais peut aussi en faire des
victimes parmi eux, ici le petit Boris.
En
effet, la mort du petit Boris représente la victoire du mal sur le
bien. Le petit Boris symbolisant l’innocence, un être pur mais fragile . Il est alors
considéré comme un martyr et comme un bouc émissaire à sa mort.
Le
petit Boris est , en Suisse, aidé par son « ange » , Bronja qui est son
amie, son acolyte. D'ailleurs cette dernière a la capacité de voir
les anges pendant que Boris, lui, est tourmenté. Elle
est la figure de « l'ange gardien » par excellence .de
tout le roman, c'est la seule personne qui a des intentions,
véritablement pures envers Boris et qui le protège, elle lui donne
espoir en la vie.
Edouard
devient le mauvais ange de Boris car, ses intentions ne sont pas
orientées vers le bien du petit, mais il le ramène pour le
grand-père de ce dernier, en connaissant la fragilité des ces deux
personnages . Il n'exprimera d’ailleurs aucun remord face à la fin
tragique du petit dont il était indirectement responsable , ici
il représente la figure du mauvais ange de Boris, qu'il a arraché à
son environnement pour l'amener à Paris. C'est à son arrivée à
Paris, dans un milieu qui lui est complètement inconnu, qu'il ,par envie de s’intégrer, va tomber dans le piège du Malin.
A ce propos, Edouard
qualifiera l'acte de Boris d’indécent, il perd toute son
humanité et manque cruellement de sensibilité. Pourtant, , Edouard avait, dans un premier temps, le rôle aussi d'ange gardien. En effet, voulant aider Laura, ramener Boris à son grand-père, protéger Olivier et former Bernard, il n' est que le lien entre tous les personnages du roman. Or,
il est lui-même le bien et le mal, nous pouvons donc dire que les
personnages du roman gravitent autour de ces deux entité, le bien et
le mal, le démon et l'ange
L'ange,
est beaucoup moins présent dans le livre, il se matérialise et
apparaît à certains personnages comme Bernard qui en rencontre un au
jardin du Luxembourg, l'ange va le guider. Bronja qui a la capacité de les voir.
Cependant, il reste beaucoup plus discret et est dominé par le
démon. En effet, en terme de rapport de force, le diable semble
beaucoup plus fort chez les personnage tandis que l'ange
n’apparaît que brièvement, silencieusement. Les actes sont
commis par le Mal, les actes sont mauvais, diaboliques comme le fera
remarquer Laperousse à Edouard « Avez-vous
remarqué que, dans ce monde, Dieu se tait toujours ? Il n'y a
que le Diable qui parle ».Au
final, le diable agit et triomphe avec la mort d'un innocent.
Nous
constatons que les thèmes du bien et du mal sont récurrent dans
l’œuvre, Gide semble nous proposer une véritable réflexion sur ces
deux idées. Mais même si il nous offre même une
confrontation du bien et du mal, nous voyons bien que le Mal finit par triompher et que les anges comme les démons n'apparaissent soit que pour tourmenter ou pour guider les personnages.
C'est un travail de qualité, malgré les fautes d'orthographe.
RépondreSupprimerIl faudrait que vous approfondissiez encore vos exemples.
Vous voyez que vous pouvez rendre des travaux pertinents en temps et en heure.
Poursuivez vos efforts !