«
La plus grande malice du diable est de faire croire qu'il n'existe
pas ».
(Baudelaire, Poèmes en proses)
(Baudelaire, Poèmes en proses)
Le
diable et l'ange est un thème qui apparaît discrètement dans le
roman
Les faux-monnayeurs,
d'André Gide; mais finalement c'est un sujet centrale. Le bien et le
mal lutte tout au long de l’œuvre à travers des apparitions
d'ange ou de démon, jusqu'à même la possession de personnages
pendant des cours instants, et l'on retrouve également des
personnages qui incarnent directement le bien ou le mal. Mais, à des
fin narratives, Gide choisis que ses personnages ignorent le Diable,
comme il le dit dans son journal «... tandis qu'on ne peut servir
Dieu qu'en croyant en lui,le diable lui n'a pas besoin qu'on croie en
lui pour le servir. Au contraire on ne le sert jamais aussi bien
qu'en l'ignorant... c'est précisément là ce qu'il désire...». En
accord avec la citation de Baudelaire ci-dessus, André Gide fait du
diable un personnage puissant et silencieux qui provoque l'action.
Comment
le thème du diable et de l'ange apparaît-il dans l’œuvre d'André
Gide ?
Le
diable et l'ange dans les personnages ?
Dès
la première page du roman, il est question du diable :«La famille
respectait sa solitude, le démon pas». Bernard vient juste de
trouver des lettres prouvant qu'il est un bâtard et cet élément va
débuter les péripéties du personnage. La curiosité est un vilain
défaut, qui d'autre qu'un démon pour souffler à Bernard de
fouiller dans les affaires de sa mère. Bernard va donc fuir, et son
aventure va l’emmener dans une gare où il volera la valise
d’Édouard; objet qu'il va fouiller pour détenir ensuite un autre
secret. C'est encore un acte du démon, qui va même provoquer la
détresse de Laura et Édouard puisse qu'il ne partage plus leur
secret. Mais Bernard n'est pas un personnages mauvais, au contraire,
il est le seule à voir un ange. Après son été, Bernard à évolué,
il passe son bachot et ayant reçu ses examens il est touché par une
certaine mélancolie, ses pas l’entraîne dans un jardin où il va
apercevoir un ange. «il méditait depuis quelques instants lorsqu'il
vu s'approcher de lui... un ange». Cet ange va l’emmener dans une
église, malgré qu'il ne croit pas en Dieu. L'ange triomphe donc sur
Bernard, plutôt que le démon, ainsi le personnage connaît une fin
heureuse puisse qu'il retourne chez son père à la fin du roman; il
est partit du foyer garçon il en revient homme.
«J'en
voudrais un (le diable) qui circulerait incognito à travers tout le
livre et dont la réalité s'affirmerait d'autant plus qu'on croirait
moins en lui » exprimait André Gide dans son journal des
faux-monnayeurs. Pour moi ce diable c'est Édouard. Je m'explique,
Édouard semble être un personnage qui a un lien avec tout les
autres protagonistes du livre. Il intervient dans l'histoire de
chacun avec une «bonne volonté » qui finalement n'est pas le
meilleur choix à faire. Lorsqu'il propose à Bernard de venir avec
lui, Olivier est très jaloux et en vient à prendre des mauvaises
décisions et fréquenter des mauvaises personnes qui finalement
retrouvera le droit chemin. Édouard par s'enfuit avec Laura, qui
attend un bébé or mariage, la bonne solution serait qu'elle
retourne dans les bras de son mari, mais Édouard l’emmène au loin
et la culpabilise de partir vu qu'il a était si doux avec elle,
finalement elle y retourne. Il va chercher en suisse un petit garçon,
Boris, pour aider son grand père qui souhaite rencontrer celui-ci.
Acte de gentillesse? Non puisqu'il s'agit de curiosité, Édouard
sait que Boris ne sera pas heureux là où il l’emmène mais il a
hâte de suivre les événements, finalement Boris meurt. Plus
subtilement, Édouard dissuade La Pérouse de se suicider, mais par
ce fait, une balle reste dans le pistolet et cette même balle va
tuer le petit Boris. Pour moi Édouard apparaît comme le diable
puisque toutes ses actions sont mal, et dès qu'il part cela
redevient le bien. Finalement on voit sa vrai nature à la fin du
roman puisqu'il reste indifférent au suicide de Boris, pour lui tout
les gens qu'il croise sont des potentiels personnages et non des gens
réel. Il semble au-dessus des autres, comme le diable le ferait.
Mais finalement son mal se retournerait contre lui puisse qu'il est
incapable de finir son roman.
Le
diable dans les figures féminines ? Dans les faux-monnayeurs, on
retrouve très peu de femmes, de plus les personnages principaux sont
pratiquement tous homosexuel ou bisexuel. Mais bien que rares, elles
provoquent aussi le mal. Si La mère de Bernard n'avait pas trompé
son mari, il n’y aurait pas eu d'histoire. Le démon adore
provoquer des drames. Laura se croit mourante, et commet donc
l'adultère. Lady Griffith quand à elle, séduit Vincent, alors que
le plus juste serait qu'il s'occupe de la femme qui attend son
enfant, de plus elle est marié, mais ça lui est complètement
égale. La sœur de Laura, Sarah, pourrait représenter la luxure,
puisse qu'elle s'offre à Bernard sans même le connaître. Enfin, le
bien serait représenter pour moi dans la mère de George, qui fait
tout pour garder sa famille uni, malgré les tromperies de son époux
et semble être le personnage le plus heureux lorsque son fils lui
témoigne de la tendresse à la fin du roman.
Le
Bien pourrait être représenté par le personnage de Boris, le seul
personnage complètement innocent. Il avait trouvé le bien, il avait
une amie et un foyer où s’épanouir qu'il lui a été enlevé par
le premier Diable dont j'ai parlé plutôt Édouard. Après ça c'est
la descente aux enfers, sa seule amie meurt, il est seul même avec
son grand père et finalement il rencontre Guéridanisol. Qui est
l'autre diable du roman. Par sa folie il va provoquer la mort de
Boris et n'en éprouver aucune rancœur juste comme Édouard. Le
diable se retrouve aussi dans les enfants.
Finalement
le personnage le plus méchant, Passavant est finalement le
personnage que le diable délaisse le plus, car il faible d'esprit et
mauvais écrivain. Finalement, à vouloir autant le mal de ses
personnages, Gide s'apparente peut être au démon aussi.
Le
dieu diable?
Paradoxe,
en effet. Le dieu du roman serait il un diable? Ma théorie se crée
grâce à un passage. Après le suicide du petit Boris, Édouard va
rendre visite à La Pérouse, qui ayant tout perdu s'exprime sur
Dieu. «... Le diable et le Bon Dieu ne font qu'un ; ils
s'entendent...». Sans dieu, le diable n'existe pas et vice versa, et
les deux entités s'acharnent sur les personnages si bien qu'on en
vient à penser que le Dieu n'est là que pour aider les protagoniste
à continuer le récit, à trouver la force pour mieux ressentir le
mal. Olivier abandonne et tente de se suicider, mais le diable le
sauve. En fait on aurait droit à un dieu trompeur, qui nous aurait
dôter de raison pour mieux se moquer de nous. Il s'agirait peut être
d'une mauvaise interprétation de Descartes qui d'abord parle d'un
Dieu méchant puisqu'il nous force à nous tromper mais finalement le
philosophe nous prouve qu'il existe un dieu, philosophique puisque,
étant conscient de notre imperfection, en nous serait encré une
idée de perfection;Dieu. La Pérouse serait en plein doute, et Gide
aussi. Le personnage qualifie même le dieu de cruel, puisque pour
nous sauver il aurait sacrifier son propre fils ; tel que pour
finir le roman et permettre au personnage de vivre, Gide aurait
sacrifier le petit Boris.
En
outre, le thème du diable et de l'ange apparaît dans plusieurs
aspect du roman, via les personnages, mais aussi des questionnement
philosophique. Le diable de Gide ne serait-il pas aussi le Dieu ? Et
si le roman prend fin c'est peut être parce que les personnages
prennent conscience de l'existence du diable, via la mort de Boris,
et donc l'histoire ne peut plus continuer? De plus, l'écrivain en
générale, créant la vie, ne prend t'il pas la place de Dieu?
C'est un écrit pertinent, illustré de nombreux exemples. Toutefois, la cohérence du raisonnement, la construction du devoir n'apparaît pas assez clairement. Attention aux maladresses dans l'expression. Poursuivez ainsi !
RépondreSupprimer