vendredi 24 mars 2017

Miroir Miroir, Qui est le plus raté ?

Le procédé de la mise en abyme est essentiel au procédé de Gide et en particulier dans le roman les faux monnayeurs. C'est un terme emprunté à l’héraldique médiéval possédant deux sens. En littérature il désigne au sens la large la présence dans un récit cadre d'un récit second plus court, distinct du premier. Le deuxième sens plus restreint est lorsqu'on trouve entre ces deux récit une analogie ou << le fait de retrouver en une oeuvre d'art ainsi transposer a l’échelle des personnages le sujet même de cette oeuvre>>  Il s'agit donc de redoubler l'acte d'écriture. Ce n'est pas un procédé neuf pour Gide du fait que nous pouvons le retrouver dans nombreux de ses romans, mais il lui donne une extension dans les faux-monnayeurs encore plus profonde.
La mise en abyme intéresse Gide pour sa particularité à pouvoir répondre a son besoin contraire et contradictoire de manifester de donner a voir tout en dissimulant. Permet un regarder critique sur son écriture. Ce procédé permet de mettre a distance toute tentation de trouver dans l'oeuvre toute vérité qui serait figé. Elle permet aussi et surtout de rappeler au lecteur qu'il a a faire a une oeuvre d'art qui n'est pas la réalité.

Dans les faux-monnayeurs ont peu retrouver les sens de mise en abyme. Au sens large d'abord, on trouve un nombre important de récit second qui propose un autre point de vue sur l'action. Le narrateur est soucieux de déléguer autant que possible la parole à différents personnages. Souvent même pour narrer une seule action, par exemple la description de la rosette jaune est prise en charge par Edouard par Azaïs et par Georges. Mais indéniablement, la forme la plus systématique de mise en abyme au sens large c'est le journal d'Edouard car le narrateur donne souvent la parole a ce personnages de romancier et plus précisément à son journal.

Dans son sens restreint il prend une extension inédite qui marque l'histoire du roman. En effet Gide met en scène un personnage de romancier qui cherche à écrire un roman intitulé lui même les faux monnayeurs, bien plus ce romancier tient lui-même un journal comme Gide tenait un journal au moment ou il a écrit les faux-monnayeurs. Et Gide écrit lui même dans le journal des Faux-monnayeurs que il le voit très bien verser tout entier dans le livre en formant l’intérêt principal pour la majeur irritation du lecteur . On voit bine que les connexion et les liens son multiple. Mais Edouard n'est pas Gide, ce n'est pas une duplication. Gide est soucieux de proposer un miroir de biais mais pas une simple transposition << Edouard est un écrivain raté>> pas Gide. C'est un romancier rate qui n'arrivera jamais a écrire les Faux-Monnayeurs contrairement a Gide. Ainsi que les points de vue que défend Edouard dans l'oeuvre ne se superposent pas au point de vue de Gide.

Il s'agit pour Gide de partager ses réflexions sur l'art du roman et plus précisément de les problématiser . Mise en abyme: procédés de questionnement pour Gide. Elle repose sur Edouard sur ses conceptions du roman et notamment dans l'échange centrale a saas fée avec la doctoresse dans la deuxième partie de l'oeuvre. Mais elle s'appuie aussi plus ponctuellement sur d'autres personnages Bernard passavant Olivier , qui sont des romancier en herbe. Gide reparti le discours sur le roman entre ces personnages même si Edouard en détient la plus grande partie.

1 commentaire:

  1. Un travail pertinent, mais qu'il aurait fallu approfondir davantage. Il aurait fallu vous appuyer davantage sur des exemples précis du roman. Attention à la maîtrise de la langue (orthographe et syntaxe). Poursuivez vos efforts !

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