jeudi 29 septembre 2016

 
             En ce qui concerne la parole dans le film de Pasolini, je la considère comme progressive.
Tout d’abord au début du film il n’y a quasiment aucune parole, que de la musique. Ensuite à la rencontre du père et de l’enfant on y remarque quelques échanges entre les femmes en arrière plan mais un autre type de parole se présente au public, les cartons, ces écritures qui par supposition peuvent être les pensées du personnage en question ou encore dans ce cas, le père s’adressant à son enfant.
Puis, c’est vers le changement complet de monde, passant des paysages de l’Italie de Pasolini aux paysages du Maroc que cela change. Il y a notamment beaucoup plus d’échanges de paroles entre les personnages et moins de cartons. Mais nous pouvons noter aussi que les paroles ou échanges ne sont pas les seuls éléments a varier, mais également la musique de fond ; suite au changement de paysage, nous entrons dans le mythe antique et se font entendre plutôt des chants africains et roumains qui sont parfois peu supportables et mettent le spectateur mal a l’aise lui rappelant que ce n’est pas une simple histoire comme les autres mais bien une tragédie et plus précisément e mythe de Œdipe.
Pour conclure, ce film est un film cyclique également dans le sens de la parole selon moi, c’est à dire qu’il commence avec peu de paroles et ce termine dans les mêmes conditions de retours en Italie moderne, le peu de parole qui deviens le son de la flute d’Œdipe.

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