En ce qui concerne la parole dans le film de Pasolini, je la considère comme progressive.
Tout d’abord au début du film il n’y a quasiment
aucune parole, que de la musique. Ensuite à la rencontre du père et de l’enfant
on y remarque quelques échanges entre les femmes en arrière plan mais un autre
type de parole se présente au public, les cartons, ces écritures qui par
supposition peuvent être les pensées du personnage en question ou encore dans
ce cas, le père s’adressant à son enfant.
Puis, c’est vers le changement complet de monde,
passant des paysages de l’Italie de Pasolini aux paysages du Maroc que cela
change. Il y a notamment beaucoup plus d’échanges de paroles entre les
personnages et moins de cartons. Mais nous pouvons noter aussi que les paroles
ou échanges ne sont pas les seuls éléments a varier, mais également la musique
de fond ; suite au changement de paysage, nous entrons dans le mythe
antique et se font entendre plutôt des chants africains et roumains qui sont parfois
peu supportables et mettent le spectateur mal a l’aise lui rappelant que ce n’est
pas une simple histoire comme les autres mais bien une tragédie et plus précisément
e mythe de Œdipe.
Pour conclure, ce film est un film cyclique également
dans le sens de la parole selon moi, c’est à dire qu’il commence avec peu de
paroles et ce termine dans les mêmes conditions de retours en Italie moderne,
le peu de parole qui deviens le son de la flute d’Œdipe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire