dimanche 25 septembre 2016

Dans son film, Pasolini n'offres pas une grande place à la parole. Le film prend d'abord l'apparence d'un film muet. Etant donné que ce cinema se qualifie de "cinema de poésie", nous observons certaines pensées exprimées dans des cartons.
Les paroles entre les personnages se font à partir de leur regards. Dans l'épilogue par exemple, les pensées de la mère et de son fils sont devinées à travers leurs regards.
Les seules paroles que l'on entends en premier dont des rires de femmes. Le regards est donc très important pour Pasolini. Il les met en valeurs avec des gros plans sur le visage et les yeux.
La paroles s'intègre petit à petit dans de le film, elle permet de garder une certaines authenticité au texte de Sophocle.
Cependant, nous remarquons très vite que la paroles reste derrière les regards c'est à dire qu'elle les complètes, Pasolini conserve cet aspect "muet" et privilégie les pensées.
En somme, le regard est présent tout au long du film, ce dernier se terminant avec Oedipe se crevant les yeux. Nous en déduisons donc que le regard a un rôle majeur pour Pasolini car il montre la scène où Oedipe se crève les yeux (explicitement). La parole est très peu présente laisser croire au début que le film est muet, cette dernière complétant l'oeuvre de Pasolini lui permettant de garder une certaine authenticité au texte.

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