La parole est sans aucun doute ce qui nous rapproche le plus
d’un individu. Elle nous permet de nous exprimer, et de partager nos pensées
les plus profondes avec le monde extérieur. Elle peut prendre différentes, fonctions. Nous
pouvons parler avec le cœur, parler avec les yeux, ou encore
parler avec le corps. Dans l’œuvre de Pasolini,à la difference de l’œuvre de Sophocle, elle est très peu présente. En effet, chez Pier
Paolo Pasolini, la parole ce fait très rare, mais demeure tout de même essentielle
à la tragédie. Elle donne un sens et à un rôle de fil conducteur pour la compréhension
du mythe. Mais pas seulement. Nous pouvons nous demander quelle autre fonction détient la parole
chez l'Œdipe Roi de Pasolini. Dans un premier temps,
nous verrons la fonction du discours indirecte et en un second temps la
fonction du discours directe à travers l'oeuvre filmique.
« Ce sont les actes et non uniquement la parole qui
permettent de savoir ce que l’on vaut et ce que l’on est réellement »
Ces propos, illustres à merveille le travail de Pier Paolo
Pasolini. On voit, à travers son œuvre, qu’il donne beaucoup plus d’importance
aux actes, qu’aux paroles. En d’autre mots, le mythe parle à travers le corps et les
gestes. C’est, notamment pour cela que ses œuvres son souvent surnommées « cinéma
de poésie ». Cette notion, a pour but de faire parler le moins possible,
tout en donnant du sens a l’œuvre. La partie qui souligne le mieux, le « cinéma
de poésie » est la scène entre le père et le bébé. Pendant cette scène, on
voit des cartons sur lequel son écrit des citations. La plus célèbre reste
« Tu es né pour me prendre ma
place dans ce monde, me rejeter dans le néant, me voler ce qui
m'appartient" puis "C'est elle que tu me voleras en premier, elle, la
femme que j'aime... D'ailleurs tu me voles déjà son amour". A ce moment,
nous voyons le regard échangé entre le bébé et son père. Aucune parole n’est échangée,
mais nous, en tant que spectateur comprenons (Or mit les cartons) la confrontation
entre les deux personnages. Toujours dans cette lancée, on observe que l’histoire du début
est beaucoup plus racontée avec les geste, les regards, et le sons. La seule parole dite
est “Il dort” par la mèr, designant le bébé dans la chambre nuptial. Nous pouvons nous appuyer
sur un second exemple. Lorsque le bébé
est sur la balcon, et que de l’autre cotés il y’a ses parents dansant. Nous
entendons le bébé pleurer. Bien évidemment, nous comprenons directement. Car,de
nature, un bébé ne s’exprime que par des gestes,des pleurs, des rires...
Nous pouvons même considéré ce passage comme symbolique de la notion de cinéma poétique. Ainsi il veut sa mère. De cette façons, Pasolini nous transmet son art. Mais la parole reste présente dans la deuxième partie du film.
Nous pouvons même considéré ce passage comme symbolique de la notion de cinéma poétique. Ainsi il veut sa mère. De cette façons, Pasolini nous transmet son art. Mais la parole reste présente dans la deuxième partie du film.
Il est vrai que
même si Pasolini ne donne pas l'opportunités à ces personnages de beaucoup s'exprimer, il donne a leurs paroles une importance
crucial. Cela débute après l’abandon du bébé dans le désert. Nous entendons
(après Jocaste) les premières paroles. Tout au long de cette deuxième partie,
la parole est essentiellement donné au protagoniste Oedipe. Chaque parole est
significative. En effet nous
observons, que la parole directe à un rôle de fil conducteur. Elle est (la parole) la prédictions
des évènements clés du mythe. Par exemple, avec le corinthien qui traite Œdipe
d’enfant non voulu. Même si cela peut paraître insignifiant, ça demeure un indice pour le développement du mythe. Car
rappelons le, Œdipe est abandonné par un disciple de Laïos dans le désert, car
les oracles lui avaient prédis (à Laïos) que cet enfant n’était que malheur. Ou encore,
appuyons nous sur la scène ou Œdipe est avec Jocaste lors de la scène d’amour.
Apres avoir découvert l’inceste. Il crie a Jocaste une rafale de mots. Les un aussi significatifs que les autres.
C’est a ce moment que Œdipe lui crie « Quel garçon n’a jamais rêvé
de coucher avec sa mère ? ». Cela est un tournant essentiel.
De plus on voit qu’il fait parler Jocaste (personnage principale)
a peu prés trois fois. Elle est sans hésiter, un personnage clé du mythe de
Sophocle. Et pourtant elle est réduite à un silence partielle. Les seuls fois
ou elle parle, elle énonce de façons inconsciente une étape de la tragédie.
N’est ce donc pas ainsi, une ruse de Pasolini, pour montrer que les paroles les plus rares sont les plus importante?
N’est ce donc pas ainsi, une ruse de Pasolini, pour montrer que les paroles les plus rares sont les plus importante?
En sommes, la parole à un statut assez compliqué dans la représentations
de Pasolini. Nous pouvons assumer que par choix, Pasolini a voulu rendre la parole
symbolique, a fin de transmettre au spectateur des sensations beaucoup plus
intenses et profonde. Elle suscite en nous plusieurs sentiments, par exemple de
l’angoisse, ou de la peine.
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