jeudi 20 octobre 2016

Le pouvoir est représenté sous différents aspects dans les deux oeuvres respectives de Sophocles et Pasolini. 

Dans le film Oedipe Roi de Pasolini, le pouvoir est affiché par les costumes royaux ou la couronne et la barbe de Créon qui deviendront celles d'Oedipe, le roi, ensuite. Autre exemple : Jocaste est représenté en tant que reine par son teint pâle, ses sourcils non existants et son châle bleu : elle est la reine. De plus lorsqu'Oedipe s'adresse à son peuple, il est situé en hauteur par rapport aux autres ce qui rappelle une certaine hiérarchie, en effet : les plus puissants sont au dessus des moins influents.

Dans la pièce de Sophocle, le pouvoir est représenté à travers les dialogues, aussi retranscris quelque fois dans le film de Pasolini. Créon explique sa situation politique au côté d'Oedipe et l'on remarque que ce n'est qu'en réalité une suite de privilèges auquels Créon a accès tout comme Jocaste : "crois-tu que personne aimât mieux régner dans le tremblement sans répit, que dormir paisible tout en jouissant du même pouvoir ?", "Et tout ce dont elle a envie, sans peine elle l'obtient de moi.".

Oedipe émet à son peuple un discours sur la maladie qui frappe le pays mais n'a pourtant pas l'air si impliqué qu'il l'énonce mais souhaite simplement connaître la vérité sur son identité et utilise, de ce fait son statut de roi pour y parvenir. Et ainsi puisque son destin s'accomplit, ce sont les dieux qui ont repris le pouvoir celui et ont fait de lui un mendiant aveugle tout comme l'avait décrété Tirésias.

Le devin Tirésias est aussi une autre forme de pouvoir, lui seul détient la vérité universelle et est en paix avec lui même.

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