Le temps, dans le mythe d’Œdipe Roi, est une conception très
importante. Il est ressentit tant bien chez Sophocle, que chez Pasolini. En l’occurrence,
le temps est beaucoup plus démarqué chez Pasolini. En effet, étant une représentation
filmographique, le mythe semble moins figé que l’œuvre littéraire. Dans les
deux cas, nous voyons qu’une certaine chronologie est respectée. Ainsi, nous
pouvons nous demander, Comment le temps joue t-il un rôle dans la destiné
d’Œdipe ? En quoi peut il être considéré comme un acteur
tragique ? Nous pouvons nous appuyer en un premier temps, sur la place du temps dans le mythe, et en suite sur l’effet du temps sur le
protagoniste.
Il est notable que, comme
dans de nombreuses tragédies grecs, le mythe d’Œdipe, entretien une relation spéciale avec le temps. Pour être plus claire, le mythe ne concerne pas une génération, mais bien plusieurs générations. Ainsi, ce n’est non pas une génération
présente mais également tout une génération passée. Cela, nous montre déjà, le
pouvoir du temps sur le protagoniste.
Il est vrai, que, dans sa reprise du mythe, Pier Paolo
Pasolini, respecte les faits chronologique du mythe de Sophocle. De la naissance
d’Œdipe à sa mutilation final. Malgré le fait que certains ai été raccourci, ils
reste tous présents. Tout d’abord, chez Pasolini, le mythe prend une dimension
plus cyclique que chez Sophocle. Dans la mesure où, chez Sophocle, lorsque nous
sommes à la fin de l’œuvre, nous ressentons que c’est la fin. Tant dis que chez
Pasolini, les deux extrémités du film sont similaires, nous faisant ainsi penser
que le mythe réside dans une certaine éternité.
Pasolini, dans le film, toujours dans l’ambition de placer
le mythe dans cette conception d’éternité, joue avec les temps. Au début et à
la fin film, les personnages sont dans un pays modernisé, vêtu d’habits
moderne. Mais tout le reste du film est tourné dans le désert marocain, pour
faire référence à la Grèce Antique.
De plus, l’importance du temps est également marqué par les
prédilections faite par les oracles. Nous pouvons voir que à chaque fois que un
oracle prédit un évènement, le film semble s’accélère et rapproche toujours
plus Œdipe a sa destiné. Prenons l’exemple du meurtre de Laïos. Pasolini, a
procéder par une technique très simple qui consiste à faire raccourcir la scène
du mythe, sans nous faire ressentir le changement. En effet, dans le film, la scène
du combat, passe assez vite, cependant grâce à l’intensité du soleil, tout au
long de la scène, nous pouvons voir qu'il reste long, et intense.
De plus, que ça soit dans l’œuvre littéraire ou la représentation
filmographique, le passé donne vie au présent. Il est essentiel au dénouement.
Car sans le passé, jamais Œdipe ne réussirait a élucider le mystère de
l’oracle. Nous le ressentons surtout lorsqu’il entretien la conversation avec
Jocaste, et lui demande l’apparence physique de Laïos, le jour ou il l’aurait
tuer.
Toujours dans cette lancée, nous soulignons également qu’il
s’agit d’un acteur clé du tragique. Plus explicitement, le temps ne cesse de
passer et donc rapproche Œdipe de plus en plus de sa destination final. Ce qui relève
également l’aspect tragique du mythe. Le temps apparaît ici a Œdipe tel un
« ami » destructeur. Car après tout, Œdipe semble penser que en s’éloignant
de Corinthe il surpasse : non seulement l’oracle, mais également le temps. Le
temps qui lui avait été destiné.
En un mot, le temps à un rôle principale dans la tragédie.
Il est, même selon moi, le centre de ce dernier. Il articule les différentes étapes en y
rajoutant du suspense et de l’angoisse ;
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