Lauren Cornah,
Butare Ornella, Tobe Coumba, Wone Annie
Travail sur : Le personnage de
Sophroniska et les enfants
Les enfants : Bronja et Boris
Bronja :
fille de Sophroniska, représente la pureté . Elle et Bernard sont les seuls qui
sont capables de voir les anges. Tout d’abord, Bronja dit qu’elle voit des anges,
et elle les cherche. Elle essaye d’emmener Boris dans son monde, qui essaye
désespérément de les voir, mais n’y parvient pas. On comprend que comme ils
cherchent et voient les anges, Boris et Bronja sont les modèles de la pureté et
de l’innocence. Aussi, Bronja peut être considéré comme l’ange gardien de
Boris. En effet, c’est elle qui lui permet de rester lucide, de ne pas dériver.
Elle est tout son monde, elle le guide, elle est son ange.
Boris :
petit-fils de La Pérouse. Le fils de La Pérouse va prendre pour maitresse la
jeune élève russe de son père professeur de piano. Ap, elle va tomber enceinte
et décide de partir vivre en Pologne suivit par le père de cet enfant, cad le
fils de La Pérouse qui meurt ap plusieurs années. Absence de son fils => peine
et colère chez La Pérouse
D’abord mentionné par le vieux La Pérouse lors
d’une visite d’Édouard : son absence est la source de la dépression du
vieux.
Boris connait une enfance particulière.
Depuis mort de son père, sa mère change de métier passant de pianiste à
chanteuse dans des concerts et des casinos. Boris la suit dans sa loge, et
cette atmosphère => déséquilibre, créant chez lui des troubles, manies, tic
=> enfant nerveux.
Ses pratiques avec un talisman ont coïncidé
avec la mort de son père, ce qui lui fait croire qu’elles en étaient la
punition. Il se tient comme responsable de la mort de son père.
·
« Boris s’est persuadé que
ses pratiques secrètes […] avaient reçu leur châtiment ; il s’est tenu
pour responsable de la mort de son père. »
Boris ne
voit pas les anges, mais il représente l’innocence tout au long du roman, une
sorte d'incarnation angélique, cependant c'est sa naïveté qui va le conduire à
la mort. Voilà pourquoi sa mort est choquante
Dans l but de le guérir, sa mère l’envoi
en Suisse, avec Sophroniska une psychanalyse qui en découvrant le talisman,
découvre le secret de Boris. Elle le confie à Strouvhillou qui lui ç son tour
le remet à son cousin Ghuéridanisol => condamnation de Boris.
· Parmi les autres, il avait l’air d’une fille, le sentait et s’en
désolait. »
Durant son séjour il fait la connaissance
de Bronja dont il tombe amoureux, et Edouard qui après s’être entretenu avec
Sophroniska obtient l’accord pour ramener Boris à Paris. Séparé de sa mère, de
Bronja, Boris devient plus vulnérable et isolé. Il est terrifié par ses
camarades, et se sent inférieur aux autres. Sa mort = dû à accumulation
d’événements + mort Bronja
Boris = double romanesque d’André. G
(fragilité, vie, enfance difficile)
·
Une tentative de psychobiographie : Le petit Boris
ressemble beaucoup au petit André : lui aussi s'est retrouvé prématurément
orphelin de père, lui aussi a dû affronter un problème d'onanisme infantile,
l'École alsacienne qu'il fréquentait ressemblait par certains aspects à la
pension Vedel.
Boris
et Bronja : amoureux l’un de l’autre, meilleurs amis,
passent tout leur temps ensemble. Or, ces deux personnages ne vivront pas
longtemps car pendant que Boris sera à la pension Vedel-Azaïs à Paris, celui-ci
va apprendre la mort de Bronja, qui est « maintenant
avec les anges ». C’est quelques jours plus tard que Boris dans le
désespoir de la mort de son amie, ainsi que de la haine de la vie qu’il mène
dans la pension va emprunter le mauvais chemin et intégrer « La Confrérie des hommes forts », qui va le mener à sa
mort.
Sophroniska : psychologue.
Apparait principalement dans la partie centrale à Saas-Fée mais dans la
dernière partie (Paris) pour annoncer à Boris la mort de Bronja. Elle permet la
mise en abyme littéraire dans le roman. Elle s’oppose à Edouard sur le plan
littéraire. Elle permet à Gide de donner son avis car elle est son opposé.
Considère que le roman réaliste (Balzac) etc sont les meilleurs romans.
Nous
remarquons des répétitions non déguisées des femmes es des récits dans les
personnages de Sarah et Rachel Vedel, Pauline Molinier, et Marguerite
Profitendieu. Madame de le Pérouse et Madame Sophroniska ne sont guère que des
caricatures ironiques de caractéristiques dont Gide voulait se moquer
Elle croit
fermement que tout ce qui n'est crée que par la seule intelligence est faux ;
il faut "la force agissante des convictions. En agissant comme si le bien
devait toujours triompher du mal, elle perd deux enfants troubles qu'elle
laisse suivre leurs inclinations--sa fille Bronja et Boris, le petit-fils des
La Pérouse. Ce qui la désoriente chez Boris, c'est qu'elle ne peut pas trouver
de grand secret honteux ; il semble être d'une pureté sans tache
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire