vendredi 7 avril 2017

Sophroniska et les enfants

Lauren Cornah, Butare Ornella, Tobe Coumba, Wone Annie


 Travail sur : Le personnage de Sophroniska et les enfants

Les enfants : Bronja et Boris

Bronja : fille de Sophroniska, représente la pureté . Elle et Bernard sont les seuls qui sont capables de voir les anges. Tout d’abord, Bronja dit qu’elle voit des anges, et elle les cherche. Elle essaye d’emmener Boris dans son monde, qui essaye désespérément de les voir, mais n’y parvient pas. On comprend que comme ils cherchent et voient les anges, Boris et Bronja sont les modèles de la pureté et de l’innocence. Aussi, Bronja peut être considéré comme l’ange gardien de Boris. En effet, c’est elle qui lui permet de rester lucide, de ne pas dériver. Elle est tout son monde, elle le guide, elle est son ange.

Boris : petit-fils de La Pérouse. Le fils de La Pérouse va prendre pour maitresse la jeune élève russe de son père professeur de piano. Ap, elle va tomber enceinte et décide de partir vivre en Pologne suivit par le père de cet enfant, cad le fils de La Pérouse qui meurt ap plusieurs années. Absence de son fils => peine et colère chez La Pérouse

D’abord mentionné par le vieux La Pérouse lors d’une visite d’Édouard : son absence est la source de la dépression du vieux. 

Boris connait une enfance particulière. Depuis mort de son père, sa mère change de métier passant de pianiste à chanteuse dans des concerts et des casinos. Boris la suit dans sa loge, et cette atmosphère => déséquilibre, créant chez lui des troubles, manies, tic => enfant nerveux.

Ses pratiques avec un talisman ont coïncidé avec la mort de son père, ce qui lui fait croire qu’elles en étaient la punition. Il se tient comme responsable de la mort de son père.
·      « Boris s’est persuadé que ses pratiques secrètes […] avaient reçu leur châtiment ; il s’est tenu pour responsable de la mort de son père. »
Boris ne voit pas les anges, mais il représente l’innocence tout au long du roman, une sorte d'incarnation angélique, cependant c'est sa naïveté qui va le conduire à la mort. Voilà pourquoi sa mort est choquante

Dans l but de le guérir, sa mère l’envoi en Suisse, avec Sophroniska une psychanalyse qui en découvrant le talisman, découvre le secret de Boris. Elle le confie à Strouvhillou qui lui ç son tour le remet à son cousin Ghuéridanisol => condamnation de Boris.
·      Parmi les autres, il avait l’air d’une fille, le sentait et s’en désolait. »
Durant son séjour il fait la connaissance de Bronja dont il tombe amoureux, et Edouard qui après s’être entretenu avec Sophroniska obtient l’accord pour ramener Boris à Paris. Séparé de sa mère, de Bronja, Boris devient plus vulnérable et isolé. Il est terrifié par ses camarades, et se sent inférieur aux autres. Sa mort = dû à accumulation d’événements + mort Bronja

Boris = double romanesque d’André. G (fragilité, vie, enfance difficile)
·      Une tentative de psychobiographie : Le petit Boris ressemble beaucoup au petit André : lui aussi s'est retrouvé prématurément orphelin de père, lui aussi a dû affronter un problème d'onanisme infantile, l'École alsacienne qu'il fréquentait ressemblait par certains aspects à la pension Vedel.

Boris et Bronja : amoureux l’un de l’autre, meilleurs amis, passent tout leur temps ensemble. Or, ces deux personnages ne vivront pas longtemps car pendant que Boris sera à la pension Vedel-Azaïs à Paris, celui-ci va apprendre la mort de Bronja, qui est « maintenant avec les anges ». C’est quelques jours plus tard que Boris dans le désespoir de la mort de son amie, ainsi que de la haine de la vie qu’il mène dans la pension va emprunter le mauvais chemin et intégrer « La Confrérie des hommes forts », qui va le mener à sa mort.

Sophroniska : psychologue. Apparait principalement dans la partie centrale à Saas-Fée mais dans la dernière partie (Paris) pour annoncer à Boris la mort de Bronja. Elle permet la mise en abyme littéraire dans le roman. Elle s’oppose à Edouard sur le plan littéraire. Elle permet à Gide de donner son avis car elle est son opposé. Considère que le roman réaliste (Balzac) etc sont les meilleurs romans.

Nous remarquons des répétitions non déguisées des femmes es des récits dans les personnages de Sarah et Rachel Vedel, Pauline Molinier, et Marguerite Profitendieu. Madame de le Pérouse et Madame Sophroniska ne sont guère que des caricatures ironiques de caractéristiques dont Gide voulait se moquer


Elle croit fermement que tout ce qui n'est crée que par la seule intelligence est faux ; il faut "la force agissante des convictions. En agissant comme si le bien devait toujours triompher du mal, elle perd deux enfants troubles qu'elle laisse suivre leurs inclinations--sa fille Bronja et Boris, le petit-fils des La Pérouse. Ce qui la désoriente chez Boris, c'est qu'elle ne peut pas trouver de grand secret honteux ; il semble être d'une pureté sans tache

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