Les personnages dans le roman :
« Qu’on écrive un roman ou un scenario, on organise des
rencontres, on vit avec des personnages ; c’est le même plaisir, le même
travail, on intensifie la vie »
-François Truffaut
Les personnages sont en effet essentiels dans la production
d’un roman. Sans eux, comme le dit si
bien la citation ci-dessus, l’œuvre ne vit pas et ne trouve pas son sens. C’est
notamment le cas dans le Journal des faux-monnayeurs et les faux monnayeurs.
Gide dit dans son roman que tout ces personnages secondaire ou non doivent à un
moment ou à un autre être placé sur le
devant de la scène et en ce sens on peut dire que Gide affectionne
particulièrement ses personnage dans son livre. Il crée une sorte de grande
toile tissée par des liens intimes entre ses personnages. Il dit d’ailleurs de
ses personnages dans son journal que « Le
mauvais romancier construit ses personnages ; il les dirige et les fait parler.
Le vrai romancier les écoute et les regarde agir ; il les entend parler dès
avant que de les connaître, et c’est d’après ce qu’il leur entend dire qu’il
comprend peu à peu qui ils sont.” On vient ainsi a se demander : Au delà de la
place privilégier donné a Gide dans son livre a ses personnages, qu’est ce que
la multitude de ces derniers nous apportent?
Les personnages sont d’abord
pour Gide des êtres à part entière. A la différence des autres romanciers, Gide
ne cherchent pas a confectionner de toutes pièces ses personnages a contrario,
il va parvenir a les faire naître, et les laisser se construire tout seul, ou
peut être par le biais de l’imagination du lecteur. Dans son Journal Gide le
mentionne en disant que ses personnages sont parut à lui et non pas le contraire
mais que cependant, dans la logique des choses ils ne peuvent vivre sans sa
plume. C’est notamment quelque chose que nous lecteur ressentons, ils sont pour
nous des vrai accompagnateurs leurs présences semble même par moment réel. Mais
au-delà le lecteur, on se met également a la place de l’auteur, tout devient
notamment claire quand on étudie l’œuvre parallèle de Gide que les personnages
sont pour l’auteur une projection onirique. En effet beaucoup d’auteurs,
lorsqu’ils composent leurs œuvres, ont tendance a lâcher une part d’eux même
afin de la transmettre a leurs personnages, c’est par moment le temps d’une vie qui n’a pas été vécu et
qui laisse suggérer que l’auteur veut les revivre a travers sa plume. Ils sont
un peu comme un camarade, il l’accompagne et ils deviennent comme des membres
d’eux mêmes.
Les personnages permettent
aussi dans les faux monnayeurs a être des sortent de voix. Mais comment, on
voit que Gide utilise ses personnages comme des guides pour les lecteurs comme
dit précédemment, ils sont des phares. On voit qu’ils nous racontent l’œuvre grâce
à différents points de vues. Par exemple Bernard va raconter une partie de
l’histoire que Edouard avait déjà racontée avec beaucoup plus de détails. Gide
dit dans son œuvre qu’il sait comment ils pensent, comment ils parlent. Ils
« distinguent les plus subtile intonation de leurs voix ». Le roman
est plein de différentes voix et de différentes façons de penser, il y’a en
effet par moment un flux abondant de penser, et par moment, en tant que
lecteurs ont se sent perdues. Et cela peut également se faire ressentir avec
les lettres qui sont reporté, rédiger, ou encore racontés. Y’a une narration en
biais avec ses dernière, et même si ça peut paraître fouillis par moment ça
reste en quelque sorte des indices de narrations. Pour Gide, comme il le cite
dans son journal, « c’est plutôt le langage que le geste qui
renseigne » il dit par la suite, que comme dit précédemment, « le
mauvais romancier construit ses personnages, ils les dirigent, et les fait
parlait, tandis que le vrai romancier lui les écoute et les regarde agir, ils
les entend parler dès avant de les connaitre et c’est d’après ce qu’ils disent
qu’il comprend peu à peu qui ils sont ».
Enfin, les personnages sont
des pistes de réflexions, autant pour le lecteur que pour l’auteur. Pour Gide
il est beaucoup plus facile de faire parler ses personnages plutôt que de lui
même donner son avis. Ses un moyen cependant pour lui de donner quand même un
avis parallèle. Il dit dans son journal que :
“il
lui est certainement plus aisé de faire parler un personnage, que de s'exprimer
en son nom propre; et ceci d'autant que le personnage crée diffère de lui
davantage...”. Comme avec Edouard dans le livre, Gide et beaucoup d’autres
romanciers ne considère pas leurs personnages comme leurs double, mais bien
comme leur alter ego; Edouard est d’ailleurs la version “raté” de André Gide.
Pour
conclure, les personnages donnent vies a tout roman confondu. Sans eux les
oeuvre ne serait pas. Et dans ce cas particuliers, leurs abondances permet aux
lecteurs de se retrouver et de comprendre l’intrigue, ils accompagnent, guide,
et éclaircissent toutes les parties de l’oeuvre.
Un effort pour vous référer régulièrement au JFM, et c'est un point positif. Mais vous avez tendance à ne composer que sur la "théorie" d'André Gide sur la notion de personnages, alors qu'il aurait fallu démontrer la profusion de ceux-ci. Il aurait fallu vous référer à des passages précis du roman, énumérer ces différents personnages et analyser leur présence dans la fiction.
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