mercredi 1 février 2017

Miroir, miroir, dite moi qui est le plus Gide

Une mise en abyme en littérature désigne l’enchâssement d’un récit dans un autre récit, d’une scène de théâtre dans une autre scène de théâtre ou encore d’un tableau dans un autre tableau.  De nombreux auteurs utilisent ce procédé à fin de révéler des aspects plus profonds de leur histoire. C’est notamment le cas d’auteurs tel que André Gide. La mise en abyme est essentielle dans le style de Gide notamment dans les faux monnayeurs. On va se pencher sur la mise en abyme vu dans l’œuvre de André. G


Gide pense que l’abyme est un moyen de redoubler l’art de l’écriture. Selon lui,  « On retrouve en une œuvre d’art  ainsi transposer à travers les personnages le sujet même de cette œuvre ». A travers cette mise en abyme on a l’impression que  André Gide cherche à nous cacher des choses, il fait de son lecteur un enquêteur et le pousse à toujours allé plus loin que la surface des mots. C’est dans élan que le journal tenu par Edouard dans les faux monnayeurs, nous donne tout de suite une nouvelle perspective de l’œuvre, et est en réalité un phare dans notre lecture. Il nous fait comprendre à travers son écriture que le livre est avant tout un paradoxe de la réalité, c’est totalement factice. Ainsi chaque chose considérer comme paradoxe de la réalité est pour chacun subjectif il ne détient pas de vérité absolu. On a un autre point de vue de l’action, il donne donc la parole à différents personnage, et souvent pour parler d’une même action par exemple, l’histoire de la fleur Jaune est raconté par Edouard Azais et Georges (même si le fond reste le même) et  on retrouve  une mise en abyme majeur à travers le Journal de Edouard dont seul Edouard est le maitre. Même si il est lu par Bernard. Mais cependant, même si y’a d’énorme coïncidence entre André Gide et son personnage Edouard, il ne semblerait pas que c’est deux personnes soit les même (dans le sens où Gide serait dans son livre Edouard). Il n’est enfaite que (Edouard) le miroir de Gide, ce qui marque un gros contraste, Edouard c’est un écrivain maudit, les faux monnayeurs ne marche pas par exemple alors que Gide lui publie sa version des faux monnayeurs. La mise en abyme permet de prendre du recul par rapport à l’œuvre et de se demander quelle est le but de l’auteur. De plus, la mise en abyme a permit notamment chez André Gide de révéler des éléments du roman et d’introduire des personnages. Par exemple lorsque Edouard écrit dans son journal, plus précisément quand il nous parle de la fille Azais. Il nous fait découvrir les différents liens entre elle par exemple et certain personnage qu’on ignorait au début. Les faux monnayeurs c’est, en un livre la possibilité d’avoir cents mille autre livres selon l’œil attentif qui le lie.


Quel lien pouvons nous ainsi faire avec le dessin de Maurits Cornelis Escher peintre allemand ?

En peinture, la mise en abyme est un procédé plastique qui consiste à réaliser une image dans une image. Afin de créer un effet de profondeur. On l’appel également le phénomène d’autosimilarité et le principe fractale ou de la récursivité en mathématique.  C’est dans cet élan, que nous pouvons créer un lien indéniable en les faux monnayeurs et l’œuvre de Escher. Comme il a été dit précédemment le procédé de mise en abyme permet de donner de la profondeur à toute œuvre. Ainsi l’auteur, (André Gide) va vouloir rendre son roman plus intéressant en ce penchant sur un style hors du commun.  Il va à travers son personnage, montrer la subjectivité du monde et va montrer comment le lecteur peut avoir le libre arbitre sur les œuvres. MAIS attention tout en cherchant à lui donner ce rôle d’enquêteur, à la quête d’une vérité absolu.

Il est également possible de faire un rapprochement entre les deux oeuvres, car dans leurs contenues, elles envoient le même message. Elles permettent d’avoir une autre perspective de la chose. Par exemple dans ce cas la, on voit une main dessinant un autre main. Selon la perspective, les interprétations vont différer. Selon moi, ce dessin montre que derrière toute œuvre bien faite ce trouve un travail acharné. C’est le cas de André Gide, qui je le pense en faisant sa mise en abyme a voulu montrer le style d’écriture, et la consistance du travail. Le dessin de Escher, peut également suggérer que derrière chaque histoire, une nouvelle s’écrit, la main serait symbole de vie et donc le crayon symbole du destin. C’est bien l’auteur qui est maitre de ses œuvres et qui donc va écrire la destiné de chaque personnages à travers l’écriture de sa main.

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