Citation Faux-monnayeurs/ Journal des faux-monnayeurs

Les faux-monnayeurs: 

"Ne pas savoir qui est son père, c'est ça qui guérit de la peur de lui ressembler."

• Cette citation en dit déjà beaucoup sur la relation que Bernard a avec son "père". Il n'a aucune affection pour lui et a une très mauvaise image de lui. D'où cette volonté de ne pas lui ressembler. On peut anticiper le fait qu'il se passera quelques chose qui aura un rapport avec cette relation père fils difficile (le départ de Bernard). 

"Je signe du ridicule nom qui est le vôtre, que je voudrais pouvoir vous rendre, et qu'il me tarde de déshonorer."

• Cette phrase clôture la lettre que Bernard rédige à son beau père pour lui annoncer son départ. Elle montre d'entré de jeu le caractère du personnage: audacieux. 

"nous sommes restés tous les deux dans la pièce, l'oncle Edouard et moi, et j'ai senti que je rougissais énormément; je ne trouvais rien à lui dire; je regardais ailleurs-" 

• Olivier à ce moment là explique sa première rencontre avec son oncle. Dans cette phrase on remarque la grande admiration qu'il a pour lui mais aussi le sentiment assez ambigu qu'il éprouve en sa présence. 

"Lorsqu'on a le cœur bien en place, et qu'une saine éducation vous a inculqué de bonne heure le sens des responsabilités, on ne fait pas un enfant à une femme sans se sentir quelque peu engagé vis à vis d'elle, surtout lorsque cette femme a quitté son mari pour vous suivre."

• Ceci résume la citation de Vincent qui ayant eu une aventure avec Laura, se doit d'assumer les conséquence et de payer les frais nécessaire pour les soins durant la grossesse. Il se voit en effet obliger de donner tout l'argent qui lui était destiné pour ses études. Voila pourquoi il se retrouve à travailler chez Robert de Passavant.  

"J'avais confectionné pour mon père, un amour filial sur mesure, mais qui, dans les premiers temps, flottait un peu et que j'avais été amené à rétrécir." 

• Cette citation met en avant le côté froid et désintéresser qu'incarne le personnage de Passavant.

J'ai choisi les trois autres citation plus car elles me plaisaient que par rapport au sens direct qu'on pouvait leur attribuer: 

"L’égoïsme familiale... à peine un peu moins hideux que l'égoïsme individuel." 

"A mesure qu'une âme s'enfonce dans la dévotion, elle perd le sens, le goût, le besoin, l'amour de la réalité." 

"L’expérience instruit plus que le conseille."  

 

 Le journal des faux-monnayeurs: 

"Je ne puis admirer pleinement le courage de celui qui méprise la vie." 

"Purger le roman de tous les éléments qui n'appartiennent pas spécifiquement au roman."

"le traité de la non-existence du diable. Plus on le nie, plus on lui donne de réalité. Le diable s'affirme dans notre négation."

"Le mauvais romancier construit ses personnages; il les dirige et les fait parler. Le vrai romancier les écoute et les regardent agir;" 

"Dès la première ligne de mon premier livre, j'ai cherché l'expression directe de l'état de mon personnage" 

"Ce qui manque à chacun de mes héros, que j'ai taillés dans ma chair même, c'est ce peu de bon sens qui me retient de pousser aussi loin qu'eux leurs folies." 

"Le caractère de Lady Griffith est et doit rester comme hors du livre. Elle n'a pas d'existence morale, ni même à vrai dire de personnalité; c'est là qui va gêner Vincent bientôt. Ces deux amants sont faits pour se haïr." 

"Il me faut pour bien écrire se livre, me persuader que c'est le seul roman et dernier livre que j'écrirai. J'y veux tout verser sans réserve." 

Je trouve que ces citations sont très profonde car elles mettent à nu tout le travaille de l'écrivain, ses pensées, ses inquiétudes. On voit comment les personnages sont construits et finalement le dialogue qu'il existe entre eux et l'auteur. Travaille assez impressionnant et assez fou puisque personnellement en lisant cette oeuvre je me suis rendu compte à quel point l'inspiration d'un écrivain et sa créativités sont forte. Lire cet ouvrage en complément de l'oeuvre m'a permit d''aimer encore plus le roman et d'avoir une profonde admiration pour l'auteur.  

CHUPIN Maëlys