Ce tableau représente le visage d'un homme, on peut voir que cette homme a peur et qu'en quelques sorte il est en "mauvais état". En effet il a la bouche ouverte avec effroi, le visage maigre, les rides de la peur et de l'anxiété se voient.
Autour de lui, il y a des racines qui ont l'air de l'agripper vers l'arrière. dans ses yeux et sa bouche il y a son visage et cela continue dans un motif sans fin.
Pour moi, le livre d'André Gide effectue lui aussi le même mouvement, la profondeur de son histoire se voit comme dans cette oeuvre ci-dessus. Effectivement, sans les motifs des visages qui se répètent, nous avons l'impression d'être entraînés a travers ce cercle infernal. Ceci s'appelle la mise en abyme.
Nous pouvons ainsi faire un lien plus fort avec ces deux oeuvres, une mise en abyme en littérature désigne par exemple, un récit dans un autre récit ou de même pour tout les autres genre littéraire. En peinture, la mise en abyme c'est tout à fait le même principe mais avec des images: un tableau dans un tableau par exemple ou comme ici le même visage qui se répète infiniment.
Dès lors, Gide et Dali utilisent le même procédé ce n'est simplement pas dans le même domaine pour Dali (la peinture) et pour Gide (la littérature) mais je pense que ce sont deux oeuvres qui se ressemble dans ce sens là.
Ainsi selon moi, si les Faux Monnayeurs était un tableau ca serait celui ci car nous avons cette même impression de récits qui s'enfoncent les uns dans les autres. Et dans le livres on a vite l'impression qu' ils s'enfoncent du moins complexe au plus complexe. Les deux oeuvres donnent toute d'eux ce sentiments, mais au fur et à mesure de la lecture (du tableau et du livre) on se rend compte que le récit se pursuit de plus en plus mal. Comme l'anxiété que j'expliquais plus haut et la peur dans le tableau.
Wone Diélia
Un écrit bien argumenté. Bravo !
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